Origine et histoire
Les anciens remparts furent élevés vers 1160 par l'évêque Aldebert du Tournel pour se protéger des attaques des seigneurs locaux de Canillac, Cabrières et Dolan. Ils étaient flanqués de treize tours, percés de cinq portes et entourés de fossés. La guerre de Cent fut l'occasion de nouveaux travaux : en 1351 les fossés furent agrandis et les murailles réparées. Aux XVIe ou XVIIe siècles, l'enceinte fut adaptée aux progrès de l'artillerie par l'ajout d'un bastion et de canonnières. À la fin du XVIIIe siècle, la quasi‑totalité de l'enceinte disparut ; en 1769 le roi autorisa la démolition et les matériaux furent réutilisés pour combler les fossés. Il subsiste aujourd'hui peu de vestiges : une courtine visible sur seize mètres, prolongée vers l'est par un petit bastion polygonal dont les deux faces principales présentent chacune une canonnière.