Anciens remparts à Compiègne dans l'Oise

Anciens remparts

  • 60200 Compiègne
Anciens remparts
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Anciens remparts
Crédit photo : Raisonnier - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XIIIe siècle

Patrimoine classé

L'ensemble des vestiges : inscription par arrêté du 23 mai 1951

Origine et histoire

Les anciens remparts de Compiègne, d'origine carolingienne et remaniés au cours du Moyen Âge, se présentent aujourd'hui comme les vestiges d'une enceinte complexe. Principalement datés du XIIIe siècle, ces murs en moellons bruts sont ponctués de tours demi-rondes régulièrement espacées. Au IXe siècle, sous Charles II le Chauve, un premier rempart carolingien entourait une faible partie de l'actuel centre, incluant les places du Change et de l'Hôtel-de-Ville ainsi que la Cour le Roi ; la rue des Cordeliers correspondait au fossé de cet ouvrage. Sous les Capétiens, l'enceinte fut élargie et achevée sous Philippe Auguste, l'enceinte de ce règne ayant été édifiée entre 1205 et 1212 ; elle a ensuite été renforcée aux XVIe et XVIIe siècles. Ces remparts comprenaient dix-neuf tours, certains documents en mentionnant jusqu'à quarante-quatre ; sous Henri II et Henri III on ajouta une série de bastions. Après 1678, la frontière s'étant éloignée et les menaces diminuées, les remparts furent déclassés sous Louis XV, cédés aux riverains, transformés en jardins et leurs fossés remblayés ; Louis XV fit également reconstruire le château en perçant largement les fortifications pour créer des avenues. Il ne subsiste aujourd'hui qu'une portion de l'enceinte et quatre tours. Les fossés médiévaux, à l'origine larges de 16 m et profonds de 10 m, sont aujourd'hui occupés par le Jardin des remparts, conçu par Ferdinand Bac vers 1923. Au pied d'une courtine conservée sur près de 300 mètres de long et 7 mètres de haut, Bac a aménagé un labyrinthe de buis taillés qui dessine un motif visible depuis le sommet des remparts. Ce jardin municipal, qui comporte une aire de jeux, offre une promenade au cœur de la ville. L'ensemble des vestiges est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 23 mai 1951.

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