Aqueduc de Nîmes à Marguerittes dans le Gard

Aqueduc de Nîmes

  • 30320 Marguerittes
Aqueduc de Nîmes
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Aqueduc de Nîmes
Crédit photo : Clem Rutter, Rochester Kent - Sous licence Creative Commons
Propriété privée ; propriété de la commune

Frise chronologique

Antiquité
Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
300
400
500
600
700
1800
1900
2000
Milieu du IIIe siècle
Dégradation de l'aqueduc
VIe siècle
Fin de l'exploitation
XIXe siècle
Construction d'un second canal
1926
Étude d'Émile Espérandieu
1984-1990
Nouvelles recherches
2023
Découverte archéologique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Vestiges archéologiques de l'aqueduc et parcelles traversées ou bordées par son tracé (cad. AD 630 ; BC 6, 116 à 119, 121, 124, 125, 130 à 132, 145, 150, 329, 330, 333, 334, 336 à 338, 342, 351 à 353, 395, 396, 406 à 410, 413, 444 ; BD 196, 360, 442, 449, 622, 951 ; BM 1 à 3, 55 à 60, 63, 93, 94, 112 ; BR 10a, 12, 14, 32, 42 ; BV 12, 16, 24, 36, 38, 45 ; BW 15) : inscription par arrêté du 30 avril 1999

Personnages clés

Émile Espérandieu Archéologue ayant mené une étude majeure sur l'aqueduc en 1926.
Claude Empereur romain sous lequel l'aqueduc a probablement été construit.

Origine et histoire

Aqueduc de Nîmes

L'aqueduc de Nîmes est un ouvrage romain situé sur plusieurs communes du Gard ; il alimentait autrefois Nîmes en eau depuis Uzès et passe par le pont du Gard. Après l'étude d'Émile Espérandieu en 1926, de nouvelles recherches menées de 1984 à 1990 ont conclu à une construction entre 40 et 80, plus probablement sous Claude. L'analyse des concrétions déposées sur les parois révèle deux phases de fonctionnement : une période d'eau claire correspondant à un usage normal durant environ un siècle et demi, puis une phase marquée par des dépôts terreux traduisant une dégradation à partir du milieu du IIIe siècle. L'exploitation de l'aqueduc ne paraît pas avoir dépassé le VIe siècle. Au XIXe siècle, un second canal a doublé une portion de l'aqueduc gallo-romain.

Le tracé débute à la fontaine d'Eure, près d'Uzès, et parcourt ensuite une cinquantaine de kilomètres à travers la garrigue, franchissant le Gardon au niveau du pont du Gard pour aboutir au castellum divisorium de Nîmes. En 2023, la découverte d'une portion de canalisation antique en amont des sources d'Eure suggère que les captages pouvaient s'étendre jusqu'aux sources du Moulin Neuf à Saint-Quentin-la-Poterie, ce qui rallongerait potentiellement le tracé initial de plus de deux kilomètres. Le parcours comporte de nombreux ouvrages d'art et, par endroits, l'édifice est renforcé par des contreforts ou des entretoises.

L'aqueduc bénéficie d'une protection au titre des monuments historiques, mise en place par étapes : le pont du Gard a été classé dès 1840 et le castellum divisorium de Nîmes en 1875. À Remoulins, l'arche de la combe Pradier et les arches de la combe Joseph et de la combe Roussière ont été classées le 17 mai 1979, et les ponts de Pont-Rou et Font Menestière à Vers-Pont-du-Gard ont été inscrits le 5 février 1987. D'autres vestiges ont été inscrits entre 1997 et 1999 pour des secteurs comprenant Uzès, Argilliers, Saint-Maximin, Vers-Pont-du-Gard, Remoulins, Saint-Bonnet-du-Gard, Lédenon, Sernhac, Bezouce, Marguerittes et Saint-Gervasy, par des arrêtés pris entre le 25 juillet 1997 et le 7 mai 1999.

L'aqueduc repose sur un radier en béton non armé, d'environ 40 centimètres d'épaisseur, composé de mortier de chaux et de calcaire. Les pieds-droits sont maçonnés et revêtus intérieurement d'enduits d'étanchéité. Le canal d'eau est protégé par deux couches d'enduit d'étanchéité, la seconde comprenant chaux, vin, lait de figue et graisse de porc (maltha), puis recouvert d'une dalle. Pour faciliter l'écoulement, le conduit a été construit avec une faible pente constante ; une inclinaison d'environ 25 centimètres par kilomètre sur cinquante kilomètres a permis un débit de 35 000 m3 par jour. Les recherches et publications citées traitent de l'archéologie, du géosystème, de la géochimie des incrustations et de l'analyse de tronçons souterrains, notamment dans des travaux publiés en 1991, 1986 et 2005.

Liens externes