Barrière d'Enfer - Paris 14ème à Paris 14éme dans Paris 14ème

Patrimoine classé Enceinte Porte-de-ville

Barrière d'Enfer - Paris 14ème

  • 1-2 Place Denfert-Rochereau
  • 75014 Paris 14e Arrondissement
Barrière dEnfer - Paris 14ème
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Barrière dEnfer - Paris 14ème
Crédit photo : Coyau - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1800
1900
2000
1787
Construction des pavillons
1830
Apparition dans La Bohème
1944
Siège de l'état-major
2019
Ouverture des musées
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Les deux pavillons : classement par arrêté du 13 avril 1907

Personnages clés

Claude-Nicolas Ledoux Architecte ayant conçu les pavillons néo-classiques de la barrière.
Jean Guillaume Moitte Sculpteur ayant réalisé les frises des pavillons.
Colonel Henri Rol-Tanguy Chef de l'état-major pendant l'insurrection parisienne de 1944.
Giacomo Puccini Compositeur ayant mis en scène la barrière dans son opéra La Bohème.

Origine et histoire de la Barrière d'Enfer

La barrière d'Enfer est une ancienne barrière d'octroi de l'enceinte des Fermiers généraux, implantée sur l'actuelle place Denfert-Rochereau, dans le 14e arrondissement de Paris. De ce point partaient notamment le boulevard d'Enfer — aujourd'hui en partie le boulevard Raspail —, la rue d'Enfer — correspondant aux axes actuels de l'avenue Denfert-Rochereau, de la rue Henri-Barbusse et d'une portion du boulevard Saint-Michel — et le boulevard Saint-Jacques. Le nom provient de la rue d'Enfer, qui aboutissait à la barrière après la traversée du faubourg Saint-Jacques ; certains historiens y voient un lieu de débauche et de voleries, d'autres une évolution de via inferior (voie inférieure) en opposition à la voie supérieure qu'était la rue Saint-Jacques, tandis que Michel Roblin propose d'y voir une dérivation du surnom d'une porte en fer de l'enceinte de Philippe Auguste. Lors de la suppression de l'octroi la barrière fut appelée « barrière de l'Égalité », puis « barrière d'Orléans » lors du rétablissement de l'octroi sous le Directoire. Elle est composée de deux pavillons néo‑classiques conçus par Claude‑Nicolas Ledoux et réalisés en 1787, ornés de frises sculptées par Jean Guillaume Moitte représentant des danseuses ; ces bâtiments comptent parmi les quatre barrières subsistantes du mur des Fermiers généraux. La barrière apparaît également dans le troisième tableau de l'opéra La Bohème de Giacomo Puccini, dont l'action se déroule dans le Paris de 1830 et met en scène Mimi quittant la ville par la barrière pour se rendre dans une taverne voisine. Dans les années 1950, la construction envisagée de l'autoroute A6, qui débute Porte d'Orléans, mena un temps à proposer la destruction des pavillons pour élargir l'amorce de la voie rapide, mais la préservation du patrimoine soutenue par le conseil municipal l'a emporté. Les deux bâtiments, identiques, encadrent aujourd'hui l'avenue du Colonel‑Henri‑Rol‑Tanguy, elle‑même alignée sur les avenues Denfert‑Rochereau et du Général‑Leclerc : le pavillon no 3, à l'est, abritait l'Inspection générale des carrières jusqu'en 2017 puis a été restauré pour accueillir une nouvelle entrée des catacombes de Paris, ouverte en 2019 ; le pavillon no 4, à l'ouest, accueille des services de la voirie et ses souterrains furent, à partir du 19 août 1944, le siège de l'état‑major du colonel Rol‑Tanguy, d'où furent donnés les ordres de l'insurrection parisienne. Le musée de la Libération de Paris — musée du Général Leclerc — musée Jean‑Moulin a été installé dans ce pavillon et ouvert le 25 août 2019, et la portion de la place qui sépare les deux pavillons a été rebaptisée « avenue du Colonel‑Henri‑Rol‑Tanguy » le 15 mars 2004 à l'occasion du soixantième anniversaire de la libération de Paris.

Liens externes