Première mention de l'église 1011 (≈ 1011)
L'église Saint-André est citée dans la bulle du pape Serge IV.
1109-1117
Première mention du château
Première mention du château 1109-1117 (≈ 1113)
Le site est cité sous le nom de Rocha Samardana.
Fin du XIIIe siècle
Reconstruction du château
Reconstruction du château Fin du XIIIe siècle (≈ 1395)
Reconstruction ordonnée par le roi de France ou d'Aragon après la croisade des Albigeois.
XVIe siècle
Abandon du château
Abandon du château XVIe siècle (≈ 1650)
Le château est abandonné par la garnison royale.
2015
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 2015 (≈ 2015)
Le château et l'église sont inscrits par arrêté du 27 octobre.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Les vestiges du château de Sabarda et de l'ancienne église Saint-André, en totalité, y compris le sol des parcelles B 468 à 472, lieu-dit Lou Castel Sabarda, tels que délimités et hachurés en rouge sur le plan annexé à l'arrêté : inscription par arrêté du 27 octobre 2015
Origine et histoire
Le Castel Sabarda, vestiges du château de Sabarda et de l'ancienne église Saint-André, se trouve à Fenouillet dans les Pyrénées-Orientales. Établi sur un piton rocheux au sud du hameau de la Vilasse et en vis-à-vis du château vicomtal Saint-Pierre, il commandait des angles de vue que le château principal ne couvrait pas et participait à la défense de la cité. Il complétait également le dispositif défensif local aux côtés du château de Castel-Fizel, plus bas dans la vallée à Caudiès-de-Fenouillèdes. Le site est cité entre 1109 et 1117 sous le nom de Rocha Samardana. Au pied nord du rocher se trouvent les vestiges de l'ancienne église Saint-André, mentionnée en 1011 dans la bulle du pape Serge IV parmi les biens du monastère Saint-Pierre de Fenouillet. Sur le plan architectural, Sabarda constitue un exemple relativement homogène de fortification secondaire venant compléter la surveillance de l'ancienne frontière contrôlée par les grandes forteresses royales des Corbières. Les ruines actuelles correspondent à une reconstruction entreprise vers la fin du XIIIe siècle, apparemment ordonnée par le roi de France ou le roi d'Aragon après la croisade des Albigeois. L'administration royale y installa une petite garnison qui maintint la place jusqu'au XVIe siècle, date à laquelle le château fut abandonné. Des travaux de restauration ont été menés lors de la remise en état du château vicomtal Saint-Pierre, et le site est aujourd'hui librement accessible, offrant de larges panoramas sur Fenouillet, le château Saint-Pierre et, au loin, le pech de Bugarach. Le château et l'ancienne église Saint-André sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 27 octobre 2015.