Fondation initiale VIe siècle (≈ 650)
Fondation de la chapelle par des moines de l'abbaye Saint-Victor de Marseille.
VIIIe siècle
Premier agrandissement
Premier agrandissement VIIIe siècle (≈ 850)
Agrandissement de la chapelle par les moines.
XVIe siècle
Vénération de la Vierge
Vénération de la Vierge XVIe siècle (≈ 1650)
La statue de la Vierge à l'Enfant est vénérée depuis cette période.
XIXe siècle
Restauration majeure
Restauration majeure XIXe siècle (≈ 1865)
Travaux menés par le père Paul-Célestin Charlier.
30 janvier 1967
Classement historique
Classement historique 30 janvier 1967 (≈ 1967)
La chapelle est inscrite au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Chapelle Notre-Dame de la Pépiole (cad. AP 47) : inscription par arrêté du 30 janvier 1967
Personnages clés
Paul-Célestin Charlier
Moine bénédictin responsable de la restauration de la chapelle à partir de 1956.
Origine et histoire de la Chapelle Notre-Dame de la Pépiole
La chapelle Notre‑Dame de la Pépiole, située près de Six‑Fours‑les‑Plages dans le Var, est un édifice d'époque mérovingienne considéré comme l'un des plus anciens monuments paléochrétiens de France. Elle se compose de trois nefs juxtaposées, chacune dotée d'une abside. Les vitraux, réalisés à partir de fonds de bouteilles de couleurs variées, sont présentés comme portant chacun un sens biblique. Derrière l'autel nord se trouve une statue de la Vierge à l'Enfant en bois de sorbier doré, qui porte les stigmates de la Révolution et est vénérée depuis le XVIe siècle. La chapelle a été fondée au VIe siècle par des moines venus de l'abbaye Saint‑Victor de Marseille et a été agrandie aux VIIIe et XIIe siècles. À partir de 1956, le père Paul‑Célestin Charlier, moine de l'abbaye bénédictine de Maredsous, en a entrepris la restauration. Rendue au culte après ces travaux, elle accueille des retraites spirituelles et sert de lieu de ressourcement ; la messe dominicale y est célébrée à 10 heures. Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis le 30 janvier 1967. L'accès se fait par un chemin bordé d'une végétation méditerranéenne typique de vignes, d'oliviers et de cyprès, et la chapelle présente un porche sur sa façade sud.