Château Bontemps

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Propriété privée

Frise chronologique

Moyen Âge central

Bas Moyen Âge

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1200

1300

1400

1500

1600

1700

1800

1900

2000

XIIe siècle

Construction initiale

XIIIe siècle

Intégration aux fortifications

1479

Destruction du château

1er quart XVIe siècle

Restauration par Bontemps

1793

Vente comme bien national

1847

Restauration par Perrard

17 avril 1989

Inscription monument historique

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Sols et sous-sols des parcelles 607, 610 et 611 avec les vestiges archéologiques qu'ils peuvent renfermer ; murs de soutènement de l'immeuble et du jardin, mur de clôture du jardin sur la rue du Vieux-Château ; façades et toitures du corps de logis principal, de l'aile Nord et de l'aile Ouest sur rue, y compris les galeries sur cour ; caves et volumes de soubassement ; tour d'escalier avec son escalier ; cheminée de la pièce 7, décor de lambris de la pièce 9, lambris, plafonds et cheminées des pièces 11 et 12, décors et cheminées des pièces 15 et 16 (cf plan annexé à l'arrêté) (cad. AB 607, 609 à 611) : inscription par arrêté du 17 avril 1989

Personnages clés


Pierre Bontemps	Chanoine de la collégiale Notre-Dame d'Arbois, il acheta les ruines du château et les fit restaurer.
André Perrard	Architecte qui acheta le château en 1847 et le fit restaurer.

Origine et histoire du Château Bontemps

Le château Bontemps est un château privé du XIIe siècle situé à Arbois, dans le Jura en Franche‑Comté. Il est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 17 avril 1989. Construit en pierre ocre, il rappelle par sa couleur le clocher à dôme impérial du XVIIIe siècle de l'église Saint‑Just d'Arbois. Au XIIIe siècle, l'édifice a été intégré aux fortifications de la cité le long de la Cuisance, avec le château Pécauld, l'église Saint‑Just et la tour Gloriette. En 1479, il fut détruit lors de la reconquête du comté de Bourgogne par les troupes du roi Louis XI. Le chanoine Pierre Bontemps, de la collégiale Notre‑Dame d'Arbois, acheta les ruines, les fit restaurer et y établit sa résidence; ses héritiers occupèrent ensuite le château jusqu'à la Révolution, lorsque l'édifice fut vendu comme bien national en 1793. En 1847, le tribunal d'Arbois le céda à l'architecte André Perrard, qui le fit restaurer, puis il passa entre plusieurs propriétaires privés.