Création des fossés XIIIe siècle (≈ 1350)
Les fossés mouillés du château dateraient de cette période.
XVIIe siècle
Construction de la tour
Construction de la tour XVIIe siècle (≈ 1750)
La tour d'escalier du pavillon principal a été construite.
1826
Plan cadastral
Plan cadastral 1826 (≈ 1826)
Les bâtiments du château apparaissent sur le plan cadastral.
XVIIIe siècle
Rénovation du pavillon
Rénovation du pavillon XVIIIe siècle (≈ 1850)
Le pavillon principal a été remanié avec l'ouverture de baies à balconnets.
10 novembre 1976
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 10 novembre 1976 (≈ 1976)
Les façades, toitures et autres éléments du château ont été inscrits.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Façades et toitures du château et des deux tours isolées ; colombier ; balustrades des terrasses (cad. F 292) : inscription par arrêté du 10 novembre 1976
Personnages clés
Jean de Frôlois
Seigneur de Molinot tenant en fief la maison forte de Chorey en 1348.
Guichard Dauphin
Propriétaire de la maison forte de Chorey en 1382.
Marguerite de Frôlois
Propriétaire de la maison forte de Chorey en 1382.
Origine et histoire
Situé à la limite ouest de Chorey-les-Beaune, le château est relié à la rue Jacques Germain (RD 2a) par une allée. D'après les propriétaires, les fossés mouillés dateraient du XIIIe siècle. Le pavillon principal à l'entrée comporte une tour d'escalier probablement du XVIIe siècle et semble avoir été remanié au XVIIIe siècle, notamment par l'ouverture de baies à balconnets. En 1348 Jean de Frôlois, seigneur de Molinot, tenait en fief la maison forte de Chorey, qui est ensuite dénombrée en 1382 au profit de Guichard Dauphin à cause de Marguerite de Frôlois. Les bâtiments apparaissent sur le plan cadastral de 1826 ; une partie située au nord du pavillon central a été abattue et le bâtiment des communs ne présentait pas la configuration actuelle.
Le château se compose d'un corps en L au sud, formé d'un pavillon principal rectangulaire flanqué d'une tour carrée et d'une aile en retour, d'un bâtiment de communs au nord, de deux tours isolées aux angles nord-ouest et sud-ouest, et d'un colombier à l'ouest, entre les communs et l'une des tours. Le corps en L comporte un rez-de‑chaussée et un ou deux étages ; la partie principale porte un toit à croupes, la tour un toit en pavillon et l'aile en retour un toit à longs pans ; l'ensemble est couvert de tuiles plates et les façades sont percées de baies rectangulaires.
Les communs présentent une partie centrale encadrée de deux pavillons en avancée, avec rez-de‑chaussée et étage, façades percées de baies rectangulaires et de portes charretières ; le toit du corps central est à longs pans, ceux des avancées en pavillon. Les deux tours isolées et le colombier, de plan circulaire, sont édifiés en moellons enduits et coiffés de toits en poivrière couverts de tuiles plates. La parcelle est ceinte d'un mur en moellons surmonté de laves et entourée d'un parc arboré comprenant un clos de pinot noir et des douves du XVIIe siècle encore en eau à l'ouest. Les façades et toitures du château et des deux tours isolées, le colombier et les balustrades des terrasses ont été inscrits aux monuments historiques par arrêté du 10 novembre 1976.