Château à Molinot en Côte-d'or

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Propriété privée

Frise chronologique

Patrimoine classé

Personnages clés

Origine et histoire

Le château de Molinot, situé au sud-ouest du village de Molinot en Côte-d'Or, est un ancien château-fort du XIVe siècle dont les vestiges sont partiellement protégés au titre des monuments historiques. L’existence de la maison forte, fief de la famille de Mont-Saint-Jean, est attestée dès 1298 et elle figure comme une place importante dans les documents des siècles suivants. Selon Courtépée, un château fut construit en 1346 et il est mentionné en 1348 lors d’une reprise de fief par Jean de Frolois, seigneur du lieu. Propriété de la famille d'Aumont au XVIe siècle, il a fait l’objet de divers travaux, et en 1591 le capitaine du château et quelques soldats furent enlevés dans la basse-cour et emmenés de force au château de Châteauneuf-en-Auxois pour être rançonnés. Dans la première moitié du XVIIe siècle on a construit l’aile des communs et reconstruit la partie supérieure d’une tour d’angle transformée en colombier ; un corps de logis datant du XVIIIe siècle est également signalé. Une description d’inventaire de 1656 mentionne un château et maison forte à pont-levis, composé de trois grosses tours, d’un grand corps de logis, de la cour du donjon, de trois ravelins fossoyés du côté du pont-levis, et entouré d’un étang jusqu’aux fossés, avec une basse-cour, un jardin potager et un parterre fermés de murailles ; un inventaire de 1716 confirme cette disposition. La carte de Cassini de 1763 décrit un grand château en ruines ; le site aurait été démantelé vers 1760 et, selon les sources, détruit par son propriétaire en 1776. Aujourd’hui il ne subsiste guère que les fondations et une tour d’angle dont la partie supérieure a été aménagée en colombier. L’emprise actuelle forme une plate-forme de 65 x 70 mètres sur un terrain en légère pente ; au nord elle est fermée par un grand bâtiment de commun flanqué à l’angle nord-ouest d’une tour ronde, au sud la pente est retenue par un mur de soutènement renforcé par une tourelle demi-hors-œuvre, et à l’ouest un étang limite la plate-forme en baignant le pied de la tour. L’ensemble des vestiges fait l’objet d’une inscription aux Monuments historiques par arrêté du 11 octobre 1990, et le colombier a été classé par arrêté du 14 juin 1994.

Liens externes

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