Premier château attesté 1235 (≈ 1235)
Un château primitif est mentionné dès cette date.
1730
Destruction par incendie
Destruction par incendie 1730 (≈ 1730)
L'ancien château est détruit par un incendie.
1820
Construction d'une nouvelle maison
Construction d'une nouvelle maison 1820 (≈ 1820)
Une maison de deux étages remplace l'ancien château.
1888
Construction du château actuel
Construction du château actuel 1888 (≈ 1888)
Le comte Brossia fait construire une nouvelle demeure.
1896
Achèvement des aménagements
Achèvement des aménagements 1896 (≈ 1896)
Ajout des écuries, d'une orangerie et d'un parc.
1982
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 1982 (≈ 1982)
Certaines parties du château sont protégées.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Façades et toitures ; grand escalier intérieur avec le vestibule ; cheminée du petit et du grand salon ; salle à manger avec son décor (cad. C 13) : inscription par arrêté du 5 février 1982
Personnages clés
Comte Brossia
Propriétaire ayant commandé la construction du château actuel.
Sanson
Architecte parisien responsable de la construction du château.
Origine et histoire
Le château de Rochefort-sur-Brévon se situe à l'ouest du village, séparé de celui-ci par une boucle du Brévon et accessible par une voie depuis la RD 16, à droite de la sortie ouest de Rochefort. La commune compte deux châteaux proches, séparés par un coude du Brévon. Un château primitif, attesté dès 1235, se trouvait à l'est du site actuel sur un éperon rocheux dominant l'église et l'étang ; il fut détruit par un incendie en 1730 puis remplacé vers 1820 par une maison de deux étages. En 1888, le comte Brossia confia à l'architecte parisien Sanson la construction d'une demeure sur une arête rocheuse voisine, la date étant portée sur la façade du logis. L'ensemble fut complété en 1896 par des écuries, une orangerie, un jardin en terrasse et un parc. Le château est de style néo-Renaissance. Sa façade, ses toitures et certains intérieurs ont été inscrits au titre des monuments historiques par arrêté de 1982. Parmi les éléments protégés figurent le grand escalier avec son vestibule, les cheminées du petit et du grand salon ainsi que la salle à manger. Il s'agit d'une propriété privée qui ne se visite pas.