Château à Vianges en Côte-d'or

Château

  • 21430 Vianges
Crédit photo : Sdo216 - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XIVe siècle
Premières mentions historiques
1461
Forteresse et paroisse
1646
Dispense de taille
1730
Élévation en marquisat
1999
Restauration et modifications
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures ; escalier intérieur ; porte de l'ancienne enceinte ; pigeonnier (cad. C 173 à 175) : inscription par arrêté du 22 février 1980

Personnages clés

Hugues de Vianges Chanoine d'Autun ayant garanti les rentes du chapitre sur son héritage en 1327.
Bernart de Cussigny Seigneur de Vianges tenant la place et la maison forte en rerefief du chapitre d'Ostun en 1474.
Pierre Thibaud Métayer du château dispensé de la taille en 1646.
Claude Morey Personnage ayant élevé le fief en marquisat en 1730.
Jean-Baptiste Mac-Mahon Comte d'Éguilly et marquis de Vianges par son mariage avec Charlotte Le Belin en 1750.

Origine et histoire

Le château de Vianges se situe à Vianges (Côte-d'Or), en Bourgogne-Franche-Comté, sur un terrain plat à la limite sud du village, rive ouest de la RD 15e. Son histoire est documentée depuis le XIVe siècle : en 1327 Hugues de Vianges, chanoine d'Autun, garantit les rentes du chapitre sur son héritage. En 1461, le site comporte une paroisse et une forteresse où sont les hommes de l'église de Bard-le-Régulier. En 1474, Bernart de Cussigny, seigneur de Vianges, tient la place et la maison forte en rerefief du chapitre d'Ostun. En 1646, Pierre Thibaud, métayer du château, est dispensé de la taille, et en 1696 les habitants de Chauvirey sont astreints au guet et à la garde du château. Le fief est élevé en marquisat en 1730 par Claude Morey; en 1750, Jean-Baptiste Mac-Mahon devient comte d'Éguilly et marquis de Vianges par son mariage avec Charlotte Le Belin, veuve de Claude de Morey.
Le château, de lourde facture XVIe siècle, occupe le côté nord d'une plate-forme carrée protégée par un double fossé en eau. Le fossé interne est franchi par un pont de pierre à deux arches ; le fossé externe, conservé au nord et à l'ouest, est coupé par une chaussée dans l'axe du pont. Entre les deux fossés s'élève une terrasse plus haute que la plate-forme, formant un rempart. Le corps de logis présente un étage carré sous comble ; la façade nord est centrée par une tourelle d'escalier à quatre pans.
Au nord et à l'est, le château et ses fossés sont précédés d'une basse-cour avec communs et pigeonnier, l'ensemble ceint par un mur d'enceinte ; à l'est l'enceinte s'ouvre sur une porte charretière accompagnée d'une porte piétonne flanquée de deux tours rondes pourvues de canonnières, tandis qu'au nord, face au village, se trouve une porte charretière sans défense. En 1999, les doubles fossés ont été comblés pour laisser place à une pelouse, et des restaurations ont dégagé six canonnières dans les allèges des fenêtres du rez-de-chaussée au sud ainsi que quatre autres dans le mur ouest.
Les façades et les toitures, l'escalier intérieur, la porte de l'ancienne enceinte et le pigeonnier sont inscrits aux monuments historiques par arrêté du 22 février 1980.

Liens externes