Château d'Anjony à Tournemire dans le Cantal

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château fort

Château d'Anjony

  • Château d Anjony
  • 15310 Tournemire
chateau d anjony
chateau d anjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Château dAnjony
Crédit photo : Béa - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

2e quart XVe siècle, 2e quart XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Le domaine, comprenant le château et toutes ses dépendances bâties et non bâties (cad. B 4 à 9) : classement par arrêté du 4 février 2004

Origine et histoire du Château d'Anjony

Dominant sur un éperon au-dessus de la vallée encaissée de la Doire, le château d'Anjony conserve un très haut donjon cantonné de quatre tours d'angle circulaires coiffées de toits en poivrière, un chemin de ronde et des mâchicoulis, édifiés en pierre de lave. L'extérieur, resté presque intact depuis le XVe siècle, doit sa conservation à la dureté des matériaux et au fait qu'il n'a pas subi de siège ni d'ordre de démolition. L'intérieur du donjon abrite des peintures murales datant des XVe-XVIe siècles, dont des fresques représentant les Neuf Preux exécutées vers 1575 et redécouvertes au début du XXe siècle derrière des boiseries XVIIIe ; la figure de Jules César a disparu lors du percement d'une fenêtre. La chapelle privée est décorée de scènes de la Passion, et la grande salle du premier étage présente des aménagements avec boiseries, parquets, cheminées et trumeaux témoignants d'un goût raffiné. Au milieu du XVIIIe siècle, les Anjony firent édifier une aile rectangulaire en basalte, à un seul niveau, couverte de lauzes et percée de deux niveaux de lucarnes ; ce logis sobre contraste avec des intérieurs de style Louis XV, délicats et travaillés. Le long de l'allée d'accès, des bâtiments de communs construits dans le même style complètent cet ensemble exceptionnel.
Selon l'historien Raymond Delatouche, la famille Anjony serait originaire du Quercy et issue d'activités commerciales à Aurillac, puis montée dans la bourgeoisie locale avant d'acquérir des fiefs. Bernard Johanini obtint des droits en 1351 sur une terre du fief de Tournemire et prit le nom d'Anjony après son anoblissement en 1360. Louis II d'Anjony, compagnon de Jeanne d'Arc, reçut l'autorisation du roi Charles VII de construire le château fort qui porte aujourd'hui son nom. Les rapports avec la famille de Tournemire furent conflictuels : un meurtre en 1523 et un nouvel affrontement en 1623 causèrent plusieurs morts dans les deux camps. Michel Ier d'Anjony commanda les peintures des Neuf Preux et fit figurer avec son épouse leur effigie de part et d'autre de la cheminée monumentale.
Par alliance, la seigneurie passa à la famille de Léotoing : Gabrielle d'Anjony épousa Gabriel de Léotoing, et leurs descendants, notamment Robert IV de Léotoing d'Anjony, firent aménager une aile d'habitation plus confortable. Claude-Louis de Léotoing d'Anjony entreprit la construction d'une seconde aile qui jouxte la première, mais la Révolution contraignit la famille à l'émigration et leurs biens furent séquestrés puis vendus comme biens nationaux. L'héritage revint ensuite par mariage à la famille Pellissier de Féligonde lorsque Iphigénie de Léotoing d'Anjony l'apporta à Paul Pellissier de Féligonde en 1827 ; au XIXe et au début du XXe siècle, des membres de cette famille procédèrent à des travaux de restauration, notamment Robert Féligonde de Léotoing d'Anjony (1881-1934). Prosper Mérimée visita le château en 1837 et le décrit dans ses Notes d'un voyage en Auvergne. Le château est encore habité et appartient à la descendance des Pellissier de Féligonde. Enfin, il est apparu dans la culture populaire, notamment dans un épisode de la série télévisée Les Brigades du Tigre.

Description

Dressé au coeur du Pays Vert et habillé de mille lumières au gré des saisons, cet impressionnant donjon, prototype des petites forteresses de montagne du XVe siècle, offre de riches intérieurs meublés et décorés de remarquables fresques du XVIe siècle. Le château d'Anjony, habité par la même famille depuis l'origine (vers 1430), ouvert au public depuis plus de 80 ans et classé aux Monuments Historiques, est un incontournable du parcours touristique du Cantal.

Devenir actuel

Le château d'Anjony est ouvert à la visite.

Liens externes

Conditions de visite

  • Conditions de visite : Ouvert toute l'année
  • Ouverture : De juin à novembre Toute l'année sur réservation pour les groupes.
  • Tarif individuel : 9€
  • Tarif de groupe : 6€ scolaire : 4€
  • Réduction : Adolescents, étudiants (collège, lycée, études supérieures) : 6 € - Enfants (6-12 ans) : 5 € - Enfants (moins de 6 ans) : Gratuit
  • Contact organisation : 04 71 47 61 67 bienvenue@anjony.com
  • Informations supplémentaires

  • Classé aux Monuments historiques : 2004
  • Propriétaire actuel : Personne privée
  • Label(s)

  • Monument historique
  • Période de construction

  • 15ème siècle
  • 18ème siècle