Château d'Aphat à Bussunarits-Sarrasquette dans les Pyrénées-Atlantiques

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Propriété privée

Frise chronologique

Patrimoine classé

Personnages clés

Origine et histoire du Château d'Aphat

Ancienne maison forte située sur le chemin de Compostelle par Roncevaux, le château d'Aphat est mentionné dès 1360. Sensiblement remanié au XVIe siècle, il présente aujourd'hui un corps de bâtiment carré cantonné de quatre tours rondes, avec deux étages sur rez-de-chaussée. Les baies du premier étage ont perdu leurs meneaux. Les tours, découronnées, conservent des meurtrières ; l'une d'elles renferme l'escalier desservant les étages. Sur la face nord subsistent les traces de la porte primitive, qui a été déplacée au XVIIIe siècle vers la face sud, tandis qu'une grande campagne de restauration au deuxième quart du XVIIIe siècle se traduit par une nouvelle porte d'entrée datée 1731, pratiquée au nord-est et matérialisant la nouvelle façade principale. Une porte murée au nord-ouest paraît dater du XVIIe siècle et correspond vraisemblablement à l'emplacement de l'entrée d'origine. Seule la face nord est en belles pierres de taille régulièrement assises ; les autres façades sont en petit appareil irrégulier, différence qui s'explique peut‑être parce que cette face était la façade noble ou qu'elle, de plain‑pied avec le terrain, était plus exposée aux attaques. Les éléments les plus anciens observés semblent remonter au XVe siècle, période de construction des tours ; les premières modifications concernant principalement les ouvertures interviennent au XVIe siècle. La maison noble d'Apat est citée dans les listes des feux du royaume de Navarre en 1313 sous le nom de "appate" et en 1366 comme "palacio dapate". La seigneurie appartient en 1413 à la famille d'Ahaxe, passe au XVIe siècle à une branche de la famille de Saint-Esteben, est possédée au début du XVIIe siècle par les Lostal de Saint-Palais, revient par mariage en 1664 aux Etchepare de Sarrasquette, puis, au XIXe siècle, à la famille Van den Zande, dont descendent les propriétaires actuels. Les dépendances paraissent appartenir au XIXe siècle.

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