Château d'Ardelay aux Herbiers en Vendée

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château d'Ardelay

  • 19 Rue du Donjon
  • 85500 Les Herbiers
Château dArdelay
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Château dArdelay
Crédit photo : Selbymay - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1000
1100
1200
1500
1600
1700
1800
1900
2000
Xe siècle
Construction initiale
XIe siècle
Remplacement du château en bois
XVe siècle
Construction du donjon
XVIIe siècle
Changement de propriété
1984
Acquisition par la commune
1985-1988
Restauration majeure
2010
Mise en lumière
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Donjon d'Ardelay : inscription par arrêté du 26 décembre 1927

Personnages clés

Seigneurs de Pareds Premiers seigneurs connus
Seigneurs de Chantemerle Successeurs des seigneurs de Pareds
François de La Rochefoucauld Auteur des Maximes, seigneur d'Ardelay au XVIIe siècle.
Henri François des Herbiers de L'Étenduère Amirauté ayant acquis Ardelay en 1687.
M. Boissière Architecte des bâtiments de France ayant dirigé la restauration de 1985 à 1988.

Origine et histoire du Château d'Ardelay

Le donjon d'Ardelay, dernier vestige d'un vaste ensemble fortifié médiéval, se situe sur l'ancienne commune d'Ardelay, aujourd'hui intégrée aux Herbiers en Vendée. Dès le Xe siècle, un château en bois fut élevé sur une motte castrale entourée d'une palissade et d'un fossé, puis remplacé par une fortification de pierre avec une seconde enceinte englobant le château, les servitudes, l'église et le cimetière. Les premières familles seigneuriales connues sont les Pareds puis les Chantemerle. Par mariages et successions, la seigneurie passa ensuite aux familles de Naillac, de Brosse et de Vivonne ; plusieurs membres de la maison de Vivonne ont exercé des fonctions militaires et de cour importantes et possédé Ardelay. Au XVIIe siècle, par alliance, la seigneurie revint aux La Rochefoucauld : François de La Rochefoucauld, auteur des Maximes, fut seigneur d'Ardelay jusqu'à l'acquisition de la châtellenie par la famille de Couhé vers 1635. En 1687, Ardelay fut vendu à Henri François des Herbiers de L'Étenduère, dit « l'Amiral des Herbiers », et resta dans cette famille jusqu'en 1767, date à laquelle il passa au comte Jacques d'Escoubleau de Sourdis. Après plusieurs successions, la propriété échut aux Jousbert puis fut négligée par la dernière héritière, qui la vendit avec la ferme attenante ; le nouveau propriétaire n'y apporta pas davantage de soins. Le château est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 26 décembre 1927. Acquis le 16 avril 1984 par la commune des Herbiers alors qu'il était en ruines et envahi de ronces, il a fait l'objet d'un important programme de restauration conduit de 1985 à 1988 sous la direction de l'architecte des bâtiments de France M. Boissière. Les travaux, d'un montant total de 4 778 290 francs, ont été financés par l'État, la région des Pays de la Loire, le département de la Vendée, la commune des Herbiers, avec la participation du Club archéologique du Puy-du-Fou et de l'Association des Amis du Donjon. La réception définitive des travaux a été prononcée le 4 novembre 1988 et le site inauguré le 3 décembre suivant en présence des autorités départementales et municipales. Le donjon d'Ardelay est désormais utilisé comme salle d'expositions. En mars 2010, une mise en lumière extérieure à faible consommation a été installée : 22 projecteurs à LED et 29 projecteurs basse consommation pour une puissance totale de 2,5 kW, soit une consommation quotidienne équivalente à celle d'une machine à laver. Implanté en bordure du grand chemin du Bocage, le site conserve la masse imposante de son donjon carré du XVe siècle, élevé sur la motte féodale primitive. L'ensemble présente des douves, un pont-levis restauré selon les techniques anciennes et une chambre de tir, offrant un exemple d'architecture défensive de la fin du Moyen Âge. La petite cour intérieure est fermée par un corps de logis de la Renaissance et des communs datés du XVIIIe siècle. L'ensemble a conservé son caractère austère de fortification militaire et chaque pièce est ornée de grandes cheminées.

Liens externes