Château d'Argenton-le-Château

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Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central

Bas Moyen Âge

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1100

1200

1300

1400

1500

1600

…

2000

XIe siècle

Construction chapelle primitive

XIIIe siècle

Extension de la chapelle

XVe siècle

Fresques et charpente

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Chapelle : classement par décret du 8 août 1929 ; L'ensemble castral d'Argenton-Château, en totalité, comprenant les éléments de l'enceinte, les vestiges du château de Philippe De Commynes (le bâtiment accolé au nord de la chapelle classée, le logis central attenant à cette chapelle classée et les restes du grand logis situé à l'est de la plateforme castrale), à l'exclusion de la maison de maître ainsi que des bâtiments de communs plus récents (en gris sur l'emprise jointe à l'arrêté), sis sur les parcelles n° 88, 89, 90, 93, 94, 95, 96, 97, 98, 99, 100, section AE comme il est indiqué sur le plan joint à l'arrêté : inscription par arrêté du 21 mars 2024

Origine et histoire

La chapelle occupe la partie nord de l'ancien château ruiné ; il n'en subsiste que de hauts soubassements dominant le confluent de l'Argenton et de l'Ouère. Elle se compose de deux parties : une ancienne petite chapelle du XIe siècle et, accolée à celle-ci, une seconde construction des XIIIe et XVe siècles. Au chevet de la chapelle du XIe siècle s'ouvrent des salles voûtées qui dépendaient de l'ancien château. Sous cette chapelle, une crypte communiquait, par un escalier, avec la partie supérieure de la seconde chapelle. Cet escalier semble indiquer que la chapelle primitive ne se terminait pas au mur séparatif entre les deux parties et qu'elle se prolongeait. L'édifice conserve une fresque sur la voûte de l'abside. La seconde chapelle est couverte par une charpente qui doit remonter au XVe siècle et qui devait comporter des motifs sculptés. Le mur séparant les deux chapelles présente des restes de fresques : un grand Christ en croix au centre de la zone où se trouvait primitivement un grand arc, encadré de deux décors, dont l'un représente saint Georges terrassant le dragon. Ces fresques pourraient dater du XVe siècle.