Château d'Auzon en Haute-Loire

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château d'Auzon

  • 2 Rue des Remparts
  • 43390 Auzon
Château dAuzon
Château dAuzon
Château dAuzon
Château dAuzon
Château dAuzon
Château dAuzon
Crédit photo : Auteur inconnuUnknown author - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XIVe siècle
Renforcement défensif
XVe siècle
Modifications architecturales
1589
Prise du château
XVIe siècle
Changement de propriété
XVIIe siècle
Début des démolitions
1789
Vente comme bien national
1989
Inscription aux monuments historiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Logis à galeries du château avec son escalier à vis et ses caves voûtées ; restes de fortifications extérieures, sauf constructions récentes (cad. AB 716, 712 à 714, 348) : inscription par arrêté du 21 août 1989 ; Porte fortifiée de l'enceinte (cad. AB 388, 389) : inscription par arrêté du 23 mars 1990

Personnages clés

Bernard d'Auzon Premier seigneur connu du château, mentionné en 1078.
François de Montmorin-St-Hérem Seigneur ayant acquis la seigneurie d'Auzon en 1537.
Jean-Louis de La Rochefoucauld Comte de Randan, ayant pris le château en 1589 pendant les guerres de Religion.

Origine et histoire du Château d'Auzon

Le château d'Auzon, situé dans la commune d'Auzon en Haute-Loire, occupe l'extrémité d'un éperon rocheux verrouillant la confluence du Gaudarel et de l'Auzon. Mentionné comme castrum à la fin du Xe siècle, il contrôle les voies d'accès au plateau du Livradois et reflète le caractère défensif des fortifications du haut Moyen Âge. Le premier seigneur connu, Bernard d'Auzon, est mentionné en 1078. Vers 1537, la seigneurie est entièrement acquise par François de Montmorin-St-Hérem. Le 22 septembre 1589, pendant les guerres de Religion, le château est pris par les Ligueurs de Monsieur de Randan (Jean-Louis de La Rochefoucauld, comte de Randan). Au XVIIe siècle, les bâtiments sont partiellement démolis, puis, vendus comme bien national à la Révolution, ils sont presque entièrement détruits. L'ensemble conservé comprend une enceinte fortifiée installée à l'extrémité ouest de l'éperon, protégée par un rempart sur trois faces, la quatrième étant fermée par une courtine percée d'une porte. À l'extrémité du flanc nord subsiste une tour circulaire pourvue de plusieurs canonnières horizontales assurant le flanquement en enfilade de la courtine. Le corps de logis central a été largement détruit à la Révolution ; il ne reste qu'une tour d'escalier accolée de galeries à arcades voûtées d'arêtes qui desservaient les étages. Au rez-de-chaussée, un petit local voûté d'arêtes conserve une peinture murale d'iconographie difficile à identifier ; cette pièce pourrait être l'ancien oratoire du château. Au XIXe siècle, une maison a été reconstruite sur les bases anciennes d'un des logis. Les vestiges — le logis à galeries, l'escalier à vis, les caves voûtées et les restes des fortifications extérieures — ont été inscrits au titre des monuments historiques le 21 août 1989, la porte fortifiée ayant été ajoutée le 23 mars 1990. Le site est aujourd'hui propriété privée.

Liens externes