Origine supposée XIe siècle (≈ 1150)
La typologie du château suggère une origine dès le XIe siècle.
1200
Première attestation officielle
Première attestation officielle 1200 (≈ 1200)
Le château est officiellement attesté en 1200.
XIIe siècle
Construction du château
Construction du château XIIe siècle (≈ 1250)
La motte castrale et les vestiges du château féodal datent des XIIe et XIIIe siècles.
1417
Prise par les Anglais
Prise par les Anglais 1417 (≈ 1417)
Le château et le bourg passent aux mains des Anglais.
1418
Destruction du château
Destruction du château 1418 (≈ 1418)
Les Anglais commencent à détruire la forteresse.
4 novembre 2010
Inscription monument historique
Inscription monument historique 4 novembre 2010 (≈ 2010)
Le château est inscrit au titre des monuments historiques.
2012-2017
Restauration du château
Restauration du château 2012-2017 (≈ 2015)
Des bénévoles participent à la restauration du château.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Le château médiéval avec toute son emprise (élévations et sous-sol confondus) et le sol de la parcelle AB 20 : inscription par arrêté du 4 novembre 2010
Origine et histoire du Château d'Avrilly
Le château d'Avrilly, ancien château fort aujourd'hui en ruine, se situe sur le territoire de l'ancienne commune d'Avrilly, dans le département de l'Eure en Normandie, à 200 mètres à l'ouest du bourg, au sein de la commune nouvelle de Chambois. Bien qu'il soit officiellement attesté en 1200, sa typologie laisse envisager une origine dès le XIe siècle. La motte castrale et les vestiges du château féodal datent des XIIe et XIIIe siècles. La place forte assurait la défense d'Évreux et le contrôle de voies de communication ; son ampleur suggère une forteresse comtale, centre d'un important domaine des comtes d'Évreux au milieu du XIIe siècle. Devenue française en 1199, la forteresse joue un rôle discret aux XIIIe et XIVe siècles jusqu'au début de la guerre de Cent Ans, où elle retrouve sa fonction stratégique. En 1417, le château et le bourg passent aux mains des Anglais, qui commencent à détruire la forteresse à partir de 1418. Le château n'a pas été reconstruit, mais l'agglomération conserve des éléments manifestes de son passé : le donjon, la basse-cour et le tracé de l'enceinte médiévale marquent encore le paysage. L'édifice a subi peu de remaniements et constitue un exemple caractéristique de l'architecture anglo-normande des XIe et XIIe siècles. L'ensemble est en bon état de conservation : les fossés n'ont pas été comblés et les murailles, encore imposantes, donnent une idée de l'élévation originelle. Les défenses comprenaient une surface intérieure de 23 × 21 mètres, des murs de 2 mètres d'épaisseur, des tours de plus de 15 mètres de hauteur et 7 mètres de largeur, et des fossés profonds de 10 mètres. Le site se compose de la motte surmontée du donjon, d'une basse-cour, de plusieurs pans de murailles, de deux tours et de deux fossés. Le château médiéval, avec toute son emprise — élévations et sous-sol confondus —, est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 4 novembre 2010. Des bénévoles de l'association Chantiers Histoire et Architecture Médiévales ont participé à sa restauration entre 2012 et 2017, et en juillet 2017 l'association lui a consacré une campagne de sauvegarde.