Origine et histoire
Pendant la Première Guerre mondiale, la Bourgogne, suffisamment éloignée du front, permit l'installation d'hôpitaux temporaires. Le camp, ouvert en 1917, s'étendait sur près de 330 hectares et devait accueillir quelque 20 000 lits permanents, avec la possibilité d'ajouter 20 000 lits sous tentes ; il comprenait aussi deux camps de convalescence de 5 000 places. L'hôpital disposait d'une station de pompage sur l'Allier : l'eau était acheminée via un bassin de sédimentation et stockée dans deux grands réservoirs semi-enterrés. L'apport en eau s'avérant insuffisant, le commandement décida la construction d'un important château d'eau près du camp de convalescence n° 1. Construit en 1918, il resta inachevé et ne fut jamais mis en service. De plan circulaire, il se compose de huit piliers en moellons formant des arcades ; des poutres en béton, partant d'une colonne centrale, soutiennent la cuve. La colonne centrale est évidée et comporte un escalier.