Château de Bandeville à Saint-Cyr-sous-Dourdan dans l'Essonne

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château de style Louis XIII

Château de Bandeville

  • Château de Bandeville
  • 91410 Saint-Cyr-sous-Dourdan
Château de Bandeville
Château de Bandeville
Château de Bandeville
Château de Bandeville
Château de Bandeville
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Château de Bandeville
Château de Bandeville
Château de Bandeville
Crédit photo : Marianne Casamance - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

1ère moitié XVIIe siècle, XVIIIe siècle, XIXe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures ; vestibule ; escalier ; salon à décor Empire (cad. A 9) : classement par arrêté du 24 mai 1974 ; Parc : inscription par arrêté du 24 mai 1974

Origine et histoire du Château de Bandeville

Le château de Bandeville est un édifice de style Louis XIII situé à Saint‑Cyr‑sous‑Dourdan, dans le Hurepoix du département de l'Essonne en Île‑de‑France, au sud‑ouest de Paris. On y accède notamment par l'autoroute A10, sortie Dourdan. Le fief de Bandeville, implanté sur un site occupé depuis très longtemps, se constitue après les incursions normandes ; en 1236 Simon de Bandeville y possède une maison forte avec colombier et jardin. En 1530 Thomas Rappouël, notaire et secrétaire du roi, acquiert le domaine, l'agrandit et crée un parc. Sa fille Charlotte apporte le fief à la famille du Drac par son mariage avec Adrien du Drac en 1536, puis celui‑ci le transmet à son neveu Jean du Drac. Par son mariage en secondes noces avec Louise du Drac, Thierry Sevin devient maître de Bandeville ; il achète le fief de La Tour Saint‑Cyr en 1618 et fait construire le nouveau château en 1622. Le domaine passe ensuite dans la descendance de Sevin, puis est saisi et vendu à François Bazin en 1676. En avril 1682, Bandeville est érigé en marquisat au profit de François Bazin, qui fait transformer le bâtiment. Au XVIIIe siècle, la propriété reste entre les mains d'une grande famille de parlementaires après son achat en 1704 par Pierre Doublet de Crouy, confirmé dans son titre en 1705, et lui succèdent ses fils Pierre‑François et Michel. En 1806, le domaine est acquis par le comte James‑Alexandre de Pourtalès et demeure depuis dans la famille de Pourtalès, liée ultérieurement au château du Marais par alliance ; leur fils Hélie obtient par décret en 2005 l'ajout du nom Talleyrand‑Périgord à son patronyme. Le château présente un corps de logis profond de deux étages sur demi‑sol, encadré de pavillons en saillie auxquels ont été accolés ultérieurement deux autres pavillons plus petits respectant l'harmonie générale. Les façades sont en moellons avec chaînages et encadrements de fenêtres en briques rouges. Édifié à mi‑pente de la vallée de la Rémarde, il est entouré d'un vaste parc créé par Thomas Rappouël et réaménagé en parc à l'anglaise par Louis‑Sulpice Varé en 1833. À Varé sont probablement dus la loge d'entrée, mêlant néo‑gothique et éclectisme égyptien, et les transformations qui ont entraîné la disparition du jardin à la française ; on perçoit encore le bassin transformé en étang et certains éléments de statuaire remployés. À droite du château se trouve la basse‑cour ou cour des communs avec son colombier, probablement contemporaine de la construction. Les façades et toitures, le vestibule, l'escalier et le salon à décor Empire (cad. A 9) sont classés au titre des monuments historiques par arrêté du 24 mai 1974, et le parc est inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par le même arrêté.

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