Château de Baraigne dans l'Aude

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de Baraigne

  • 1 Chemin du Château
  • 11410 Baraigne
Château de Baraigne
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Château de Baraigne
Château de Baraigne
Château de Baraigne
Château de Baraigne
Château de Baraigne
Château de Baraigne
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Château de Baraigne
Château de Baraigne
Château de Baraigne
Château de Baraigne
Château de Baraigne
Crédit photo : Serge Delestaing - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1600
1700
1800
1900
2000
1623
Changement de propriété
Fin du XVIe siècle
Construction du château
Début du XVIIe siècle
Héritage de la seigneurie
1948
Inscription aux monuments historiques
1974
Acquisition par un industriel
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Château : inscription par arrêté du 5 avril 1948

Personnages clés

Barthélemy de Buisson Héritier de la seigneurie en 1613 et constructeur du château.
Jeanne de Noé Épouse de Barthélemy de Buisson.
Pierre de Buisson Membre de la famille de Buisson, seigneur sans héritiers.
Jeanne de Buisson Sœur de Pierre de Buisson, héritière de la seigneurie.
François de Roquette Époux de Jeanne de Buisson et nouveau seigneur.
Antoine de Roquette-Buisson Fils de Jeanne de Buisson et François de Roquette, seigneur de plusieurs localités.

Origine et histoire du Château de Baraigne

Le château de Baraigne, situé dans la commune éponyme de l'Aude, s'organise autour d'une petite cour intérieure bordée sur trois côtés par les bâtiments et fermée sur le quatrième par un mur. Son périmètre extérieur dessine un rectangle dont les deux angles sud sont flanqués de tours circulaires, l'angle nord-ouest présentant une tour carrée coupée obliquement. L'angle nord-est de la cour abrite une tour octogonale contenant l'escalier en vis. Autour de l'ensemble s'étendaient des douves, dont l'existence est attestée par des vestiges de pont-levis. L'entrée était défendue par une bretèche portée par quatre consoles reliées par de petits arcs en plein cintre ; sa paroi antérieure comporte deux regards carrés et un ovale qui pouvaient servir au tir à la mousqueterie. En arrière du mur et à la hauteur de la bretèche, un chemin de ronde dallé sur encorbellement, aujourd'hui démoli, est encore signalé par quatre petites canonnières. La porte d'entrée à fronton triangulaire est encadrée de pilastres cannelés et surmontée d'une frise ornée de huit triglyphes. Hormis quelques éléments conservés plus anciens, la construction du château semble remonter à la fin du XVIe ou au début du XVIIe siècle, bâtie sur des parties qui ne paraissent pas antérieures au XVe siècle. Le château a appartenu à la famille de Buisson et a probablement été construit par Barthélemy de Buisson (1568-1622), héritier de la seigneurie en 1613 et époux de Jeanne de Noé. La famille de Buisson est présente dans le Lauragais depuis la fin du XIVe siècle, à partir de Pierre de Boysson, et Jean de Buisson, capitoul de Toulouse, est mentionné comme seigneur de plusieurs localités à la fin du XVe et au début du XVIe siècle ; il fit son testament en 1515 et fut inhumé dans l'église des Cordeliers de Toulouse. Après la mort de Pierre de Buisson sans héritiers, la seigneurie passa à sa sœur Jeanne, qui épousa en 1623 François de Roquette ; leur fils Antoine de Roquette-Buisson, né en 1632, fut seigneur de Magrens, Baraigne, Cailhavel et Boussenac et fit son testament en 1694. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1948 et acheté en 1974 par un industriel normand. La bibliographie mentionne notamment Le guide du patrimoine Languedoc-Roussillon dirigé par Jean-Marie Pérouse de Montclos (Hachette, 1996).

Liens externes