Château de Baugé en Maine-et-Loire

Château de Baugé

  • 49150 Baugé-en-Anjou
Château de Baugé
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Crédit photo : Manfred Heyde - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVe siècle

Patrimoine classé

Les façades ; la tourelle d'escalier ; l'ensemble des couvertures ; les parties intérieures (telles qu'elles sont indiquées sur le plan annexé à l'arrêté) : au premier étage, l'oratoire, l'ensemble des pièces situées à l'extrémité Est et la bibliothèque ; au deuxième étage, l'ensemble des pièces sous combles, à l'exception de celle située à l'Ouest (cad. B 509 à 512) : classement par arrêté du 13 avril 1961

Origine et histoire

Le château de Baugé se dresse au cœur de la cité de Baugé, sur la commune de Baugé-en-Anjou, dans le Maine-et-Loire. Un dispositif défensif existait sur ce site dès le début du second millénaire : en 1007 Foulques III Nerra fit édifier une forteresse sur un éperon rocheux, au confluent du Couasnon et de l'Altrée. L'église Saint-Laurent, fondée au début du XIe siècle (1015-1025), voit son chœur reconstruit en 1547, tandis que l'enceinte et l'église sont détruites au XIXe siècle. Une fortification est attestée au cours de la seconde moitié du XIVe siècle ; Yolande d'Aragon fait remparer le site en 1430, puis préfère incendier son château en 1436 plutôt que de le laisser aux Anglais. Le 22 mars 1421, l'armée franco-écossaise commandée par John Stuart bat les troupes anglaises de Thomas de Lancastre dans les environs, événement auquel le lieu reste associé. Héritier des ruines, René d'Anjou confie à Guillaume Robin la reconstruction du logis entre 1455 et 1465 : il y installe un pavillon de chasse de dimensions proches d'un manoir seigneurial, achevé en 1465. Après la mort du roi René, l'Anjou est rattaché à la couronne en 1480 et le château connaît des périodes d'abandon et de délabrement. Aux XIXe et XXe siècles, le bâtiment accueille successivement la gendarmerie, la mairie, une caserne de pompiers, une salle de justice et diverses salles municipales ; un premier musée y est ouvert en 1905. Après la Seconde Guerre mondiale, les Monuments historiques restaurent les fenêtres à meneaux. Classé au titre des monuments historiques par arrêté du 13 avril 1961, le château l'est notamment pour ses façades, sa tourelle d'escalier, ses toitures et plusieurs éléments intérieurs tels que l'oratoire, la bibliothèque et certaines pièces sous combles. Construit en moellons de calcaire et de grès, il est enduit au sable et à la chaux. L'intérieur comprend de vastes salles d'honneur desservies par un escalier de pierre dont la colonne centrale fait naître une voûte en palmier unique en Anjou. Huit clés de voûte armoriées portent les motifs de l'Anjou, l'étoile de Jérusalem, le blason d'Aragon, des feuilles de groseillier et les initiales RI, renvois aux armoiries de René d'Anjou et de ses épouses Isabelle de Lorraine et Jeanne de Laval. Des cheminées ont été remaniées au XVIIIe siècle et l'oratoire, dit du Roi René, est éclairé par des vitraux du XIXe siècle. Depuis 2011, la chambre privée du roi René et l'oratoire sont accessibles avec un mobilier reconstitué. Le château, en centre-ville de la cité close, accueille aujourd'hui un parcours-spectacle qui retrace la vie du roi René ; le premier étage présente des thèmes tels que la dynastie des ducs d'Anjou, l'Anjou et l'Europe, la chevalerie et les tournois, l'amour courtois et la Croix d'Anjou devenue plus tard Croix de Lorraine, tandis que les combles réaménagés servent de salle pour un son et lumière retraçant l'histoire du roi et du château. Alexandre Dumas évoque le château de Baugé dans La Dame de Monsoreau, le présentant comme une forteresse et en faisant le lieu d'emprisonnement d'un personnage de son roman.

Liens externes