Château de Beauregard à Montigny-sur-Aube en Côte-d'or

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château de style Renaissance

Château de Beauregard à Montigny-sur-Aube

  • Château de Beauregard
  • 21520 Montigny-sur-Aube
Château de Beauregard à Montigny-sur-Aube
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Crédit photo : GOOSSE Jean Marie - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1100
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XIe siècle
Construction de la maison-forte
XIIe siècle
Construction initiale
XIIIe siècle
Période médiévale
1550-1553
Construction du château d'agrément
3e quart XVIe siècle
Construction Renaissance
XIXe siècle
Restauration et aménagements
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Le château, à l'exclusion des parties classées (cad. H 410) : inscription par arrêté du 6 mars 1961 - Les façades et toitures du château ; la chapelle ; les murs du parc en façade sur le village ; le parc (cad. H 405 à 411, 414) : classement par arrêté du 27 mai 1961 - Les douves, les dépendances en totalité, l'orangerie et la chambre de chaleur, y compris la remise (cad. AB 145 à 147, 154, 411) : inscription par arrêté du 29 juin 2011

Personnages clés

Jean V d'Amoncourt Archidiacre de Langres puis évêque de Poitiers, responsable de la construction du château.
Jean Bullant Architecte attribué à la réalisation de la chapelle en 1553.
Jean d'Amoncourt Constructeur du château au XVIe siècle après ses séjours en Italie.
André Martin Propriétaire du domaine au début du XXe siècle, responsable d'importants aménagements.
Édouard Aynard Architecte ayant dirigé la restauration des douves et la réorganisation des dépendances en 1903.
Harry Truman Président américain ayant séjourné au château pendant la Première Guerre mondiale.

Origine et histoire du Château de Beauregard

Le château de Montigny-sur-Aube, situé dans le village éponyme de la Côte-d'Or au sein du parc national de Forêts de Champagne-Bourgogne, est un édifice de la Renaissance élevé sur l'emplacement d'une maison-forte du XIIe siècle. Construit au XVIe siècle par Jean d'Amoncourt après ses séjours en Italie, il a vu la transformation des façades de la cour intérieure en 1550 et la réalisation de la chapelle en 1553, dont les plans sont parfois attribués à l'architecte Jean Bullant. L'ensemble originel comprenait de grandes baies séparées par 44 colonnes jumelées doriques et ioniques élevées en 1550 ; il s'articulait autour d'une cour rectangulaire adossée à une forteresse médiévale dont subsiste la « tour rouge » à l'angle occidental, très remaniée. Un incendie en 1794 détruisit les trois quarts du château ; d'importantes démolitions eurent lieu en 1817 et seule l'aile sud ainsi que la tour nord-ouest, aujourd'hui isolée et abritant la chapelle, subsistent de l'édifice du XVIe siècle. Après le sinistre, plusieurs éléments récupérés furent réemployés : les lucarnes de la façade méridionale proviennent des bâtiments détruits entre le logis et la chapelle, la façade du châtelet fut remontée en façade de la chapelle et des matériaux servirent à combler partiellement les douves. Le domaine passa à la famille Maupeou puis, après diverses cessions, fut vendu en 1901 à André Martin ; au début du XXe siècle des aménagements importants, notamment sur la façade sud, furent menés et, en 1903, la restauration des douves, la réorganisation des dépendances nord-ouest et la construction d'une orangerie chauffée furent conduites sous la direction d'Édouard Aynard. Pendant la Première Guerre mondiale le château accueillit une école d'artillerie et, d'avril à juin 1918, Harry Truman y séjourna avant d'être promu capitaine ; une stèle commémorative offerte par sa fondation a été inaugurée en octobre 2018. Lors de la Seconde Guerre mondiale le château fut occupé par les forces allemandes, qui transformèrent le grand salon en Kommandantur, vestige confirmé par des découvertes lors de restaurations intérieures. La chapelle castrale, désormais isolée, demeure un exemple remarquable de la Renaissance du site. Le parc à l'anglaise et la façade méridionale ont été remaniés au XIXe siècle puis redessinés au début du XXe siècle, ce qui explique l'aspect actuel de la composition paysagère. Les vergers-potagers clos de murs, prolongements de l'orangerie et de la chambre de chaleur transformée en figueraie, datent du XIXe siècle ; réhabilités en 2013, ils comprennent plusieurs centaines de variétés fruitières, beaucoup antérieures à 1900, et présentent des formes jardinées d'espaliers et de contre-espaliers. Des bassins du jardinier et une fontaine Renaissance ponctuent les allées en arceaux du parc. Le site a fait l'objet de protections au titre des monuments historiques : inscription en 1959, classement des façades et toitures, de la chapelle, du parc et de ses murs en 1961, et extension du classement en 2011 aux douves, aux dépendances, à l'orangerie, à la chambre de chaleur et à la resserre attenante. Le jardin a reçu le label « Jardin remarquable » en 2015.

Liens externes