Origine et histoire du Château de Beaurepaire-en-Bresse
Le château de Beaurepaire, un château fort français, est situé à Beaurepaire‑en‑Bresse, en Saône‑et‑Loire. Une maison forte existait déjà à cet emplacement au XIIIe siècle et le château a été remanié aux XVIIIe et XIXe siècles. Il a peut‑être été rebâti au XVe siècle par Thibaud de Beaurepaire. Le bâtiment principal présente un long corps de logis de plan rectangulaire, posé sur les caves d’une forteresse médiévale. Un pont de pierre permet d’atteindre un passage aménagé dans un pavillon, tandis qu’à l’angle sud‑ouest un gros pavillon pourrait correspondre à la tour de la maison forte. Entouré de fossés et clos de murs, l’ensemble s’ouvre sur un vaste parc désormais transformé en pâtures. À l’ouest, une petite chapelle conserve un décor de gypseries et des lambris moulurés et sculptés. Propriété privée, le château ne se visite pas. Il est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 3 octobre 1997 ; l’inscription porte sur le château et ses dépendances, les fossés, le pont‑dormant et la chapelle. Le premier propriétaire connu, en 1275, est Hugues IV d’Antigny ; à la fin du XIIIe siècle la maison forte passe à Hugues V de Vienne puis à d’autres membres de la famille de Vienne. Au XVe siècle, la seigneurie revient à la famille de Beaurepaire. En 1503, Jean de Beaurepaire déclare posséder la terre en franc‑alleu. Au début du XXIe siècle, le comte Paul‑Ivan Lefebvre de Saint‑Germain, fils d’Odile de Beaurepaire, et son épouse Anne de Raguenel de Montmorel reprennent la propriété. Entre 2000 et 2009, d’importants travaux de restauration ont été menés, notamment sur la tour, la chapelle et les salons. Le château demeure un élément marquant du village et fait toujours la fierté de la communauté. Pour approfondir, on peut consulter Le Guide des Châteaux de France, 71 Saône‑et‑Loire (sous la direction de Françoise Vignier, Éditions Hermé, 1985) et l’article de Paul‑Ivan Lefebvre de Saint‑Germain « Au pays de Bresse : le château de Beaurepaire » paru dans Images de Saône‑et‑Loire n°136 (décembre 2003).