Château de Beauville dans le Lot-et-Garonne

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château Médiéval et Renaissance

Château de Beauville

  • Grand Rue
  • 47470 Beauville
Château de Beauville
Château de Beauville
Château de Beauville
Château de Beauville
Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XIIIe siècle, 4e quart XVIe siècle, 1ère moitié XVIIe siècle

Patrimoine classé

Le logis, le sol de sa cour intérieure (cad. H 85) et les anciennes courtines médiévales avec le sol de leur parcelle d'assiette (cad. H 88) : inscription par arrêté du 10 février 2006

Origine et histoire du Château de Beauville

Le château de Beauville, château fort perché sur un promontoire rocheux, domine le village de Beauville (Lot-et-Garonne). Il présente aujourd'hui un plan en L, composé d'un logis de la fin du XVIe-début du XVIIe siècle associé à une aile en retour qui conserve des éléments de l'ancien château du XIIIe siècle. Les fondations et les soubassements remontent à la fin du XIIIe siècle. L'édifice a fait l'objet d'une importante reconstruction au XVIe siècle ; une aile a toutefois été détruite par le passé, expliquant la configuration actuelle. En 1574, François de Beauville y organisa la défense du château contre les protestants. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la propriété appartint aux Talleyrand. De 1831 à 1976, le bâtiment servit de caserne de gendarmerie. On remarque des éléments défensifs comme un couronnement de mâchicoulis, ainsi que des fenêtres hautes à doubles meneaux ; la porte d'entrée et les cheminées témoignent de l'influence de la Renaissance. L'épaisseur des murs, la qualité des pierres et le soin de leur taille attestent du travail d'ouvriers tailleurs de pierre et d'architectes géomètres compétents ; l'intérieur conserve un grand escalier et les anciennes cuisines. Une aile fut reconstruite au XIXe siècle. L'escalier et la cuisine ont été inscrits aux monuments historiques le 11 décembre 1925, puis l'ensemble du logis, les anciennes courtines et le sol de la cour intérieure le 10 février 2006.

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