Château de Bellocq dans les Pyrénées-Atlantiques

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château fort

Château de Bellocq

  • 4 Rue du Château
  • 64270 Bellocq
Château de Bellocq
Château de Bellocq
Château de Bellocq
Château de Bellocq
Château de Bellocq
Château de Bellocq
Château de Bellocq
Château de Bellocq
Château de Bellocq
Château de Bellocq
Château de Bellocq
Crédit photo : This illustrationwas made byPeter Potrowl. Please - Sous licence Creative Commons
Propriété privée ; propriété de la commune

Période

4e quart XIIIe siècle, XIVe siècle

Patrimoine classé

Château, sol et sous-sol compris, avec ses barbacanes, fossés et lices (cad. B 90, 91, 95 à 102, 105) : classement par arrêté du 2 avril 1997

Origine et histoire du Château de Bellocq

Le château de Bellocq, situé sur la commune éponyme dans les Pyrénées-Atlantiques, existe depuis la fin du XIIIe siècle et se présente aujourd’hui à l’état de ruines classées au titre des monuments historiques depuis le 2 avril 1997. Construit sur les rives du gave de Pau pour renforcer la frontière avec la Guyenne, il fut élevé à l’initiative de Gaston VII de Béarn entre 1250 et 1280 et devait dès l’origine accueillir une garnison importante. Un an après l’achèvement de l’ouvrage, une bastide fut fondée à proximité et l’église fortifiée de Bellocq devint partie intégrante de l’ensemble. Gaston Fébus fit renforcer l’enceinte et compléter les défenses en 1370, puis Henri II d’Albret procéda à de nouveaux aménagements en 1542 pour parer à une invasion espagnole ; à partir de cette époque les rois de Navarre utilisèrent parfois Bellocq en lieu et place de Pau, et Jeanne d’Albret y séjourna régulièrement au XVIe siècle. En 1568 les troupes envoyées par Charles IX occupèrent la région et rétablirent l’ordre catholique ; l’année suivante Jeanne d’Albret demanda à Gabriel de Montgomery de former une armée, et le château, passé aux mains catholiques, résista au siège mené par Montgomery. En 1620 Louis XIII fit incendier la forteresse pour empêcher qu’elle ne soit réutilisée par les Protestants ; à partir de cette date elle perdit tout rôle stratégique et tomba en ruines, puis fut partiellement démantelée à partir de 1622.
Architecturalement, le plan dessine un quadrilatère irrégulier flanqué de sept tours, sans donjon. L’ensemble comprenait quatre tours rondes, une tour semi-circulaire et deux tours carrées, dont l’une servait d’entrée principale. Au milieu de la courtine sud s’ouvre une porte percée dans une tour carrée dont l’étage inférieur, voûté d’ogives, sert de passage ; cette entrée est défendue par la tour d’angle sud‑ouest. La même disposition se retrouve au nord, où une poterne est percée dans une tour carrée dominée par une tour ronde. Vers l’ouest la courtine était flanquée de deux tours et à l’est subsistent les vestiges d’un corps de logis. La septième tour a disparu en 1740 et, sur trois faces, subsistent des courtines découronnées munies d’un chemin de ronde porté par un encorbellement intérieur. Enfin, la porte la plus importante faisait office de tour maîtresse parmi les deux tours-portes qui rythmaient l’enceinte.

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