Château de Bielle dans les Pyrénées-Atlantiques

Château de Bielle

  • 64260 Bielle
Château de Bielle
Château de Bielle
Château de Bielle
Crédit photo : Emeltet - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

3e quart XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Le château, composé du logis (cad. A 495) , des communs (cad. A 530) et du jardin, en totalité (cad. A 496) : inscription par arrêté du 3 mai 2004

Origine et histoire

Le château de Bielle, situé 16 rue du Bénou à Bielle (Pyrénées-Atlantiques), a été construit entre 1766 et 1770 à l'initiative du banquier Jean-Joseph de Laborde. Il aurait été érigé pour être offert à son cousin Jean de Laborde en remerciement de son aide pour l'introduction aux États du Béarn. Le domaine a ensuite été transmis par héritage jusqu'à Jean-Benoît Fabien de Laborde (1804-1854), membre du conseil général et maire, qui peu avant son décès légua la propriété à sa fille lors de son mariage avec Joseph de Cogombles en juillet 1854. Depuis, le château est resté dans la famille de Cogombles. L'édifice principal est de plan rectangulaire, avec un étage sous comble et des façades composées de sept travées en longueur et trois en profondeur. Deux avant-corps centraux, sur les côtés de la cour et du jardin, s'élèvent sur deux niveaux et sont couronnés de frontons classiques ornés d'un œil-de-bœuf. Le niveau sous comble est percé de six chien-assis richement ouvragés. Au sud, deux dépendances symétriques encadrent une cour de service ; au nord subsiste l'emplacement d'un jardin rectangulaire. L'accès principal se fait par un portail en hémicycle, ajout du XIXe siècle, donnant sur la rue du Bénou ; en vis-à-vis, de l'autre côté de la rue, se trouvent les communs composés de deux pavillons identiques accessibles par un portail d'origine. Les intérieurs ont été entièrement remaniés au XIXe siècle. Le logis, les communs et l'ensemble du parc sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 3 mai 2004. Propriété privée, le château appartient toujours aux descendants de la famille de Cogombles et ne se visite pas.

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