Propriété de la famille de Saulx 1607 (≈ 1607)
Le château est la propriété de la famille de Saulx.
1ère moitié XVIIIe siècle
Reconstruction du château
Reconstruction du château 1ère moitié XVIIIe siècle (≈ 1850)
Le château actuel est reconstruit avant 1782 sur des fondations antérieures.
1988
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 1988 (≈ 1988)
Le château, les façades et toitures des communs ainsi que les grilles sont inscrits au titre des monuments historiques.
Début du XXe siècle
Amputation du parc
Amputation du parc Début du XXe siècle (≈ 2004)
La réalisation du canal ampute une partie du parc du château.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Château ; façades et toitures des communs ; grilles (cad. A 514) : inscription par arrêté du 28 juillet 1988
Personnages clés
Matthias Gallas
Chef des mercenaires ayant détruit l'ancien château pendant la guerre de Trente Ans
Chantal Dulery
Auteure d'un ouvrage sur la vallée de la Vingeanne
Xavier Quenot
Auteur d'un ouvrage sur la vallée de la Vingeanne
Origine et histoire du Château de Blagny-sur-Vingeanne
Le château de Blagny, bâti au XVIIIe siècle sur des fondations antérieures, se situe à Blagny-sur-Vingeanne, en Côte-d'Or, Bourgogne-Franche-Comté. Il est implanté au 2 rue du Château, à la bordure sud-est du village, à proximité du canal entre Champagne et Bourgogne. Ancienne dépendance de l'abbaye de Bèze et propriété de la famille de Saulx en 1607, l'ancien château fut détruit par les mercenaires de Matthias Gallas qui pillèrent le village à plusieurs reprises pendant la guerre de Trente Ans. Le château actuel a été reconstruit avant 1782, selon un plan terrier conforme au plan actuel déposé aux archives départementales de la Côte-d'Or. La réalisation du canal, alors appelé de la Marne à la Saône, a amputé une partie du parc au début du XXe siècle. Le château, les façades et toitures des communs ainsi que les grilles sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 28 juillet 1988.
Les bâtiments entourent trois côtés d'une cour rectangulaire ouverte sur la rue par un portail en fer forgé. Le logis, placé dans l'axe du portail, comprend un rez-de-chaussée de plain-pied et un étage de comble ; son corps central, en saillie, comporte trois travées. Les façades antérieure et postérieure sont ornées de faux bossages continus en table. Les communs occupent les côtés de la cour, tandis qu'en bordure de rue se dresse un colombier de plan carré. Dans l'angle postérieur gauche de la cour se trouve un puits à margelle ronde surmonté d'une superstructure à poulie en fer forgé. Le pavillon central et l'un des deux communs constituent des éléments notables de l'ensemble.
Parmi les travaux consacrés à la vallée de la Vingeanne, on peut citer l'ouvrage de Chantal Dulery et Xavier Quenot, Gracieuse et secrète vallée de la Vingeanne (Association Vallée de la Vingeanne - Maisons Paysannes de France, 2021).