Château de Bois-Joly à Caudan dans le Morbihan

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de Bois-Joly

  • Rue de Kercroch
  • 56850 Caudan
Propriété privée

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1800
1900
2000
1790
Acquisition par la famille Le Beau
2e moitié XVIIIe siècle
Construction du manoir
1852
Construction du nouveau château
20 août 2007
Protection monument historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Le château et le parc, lieudit Bois-Joly, à savoir le logis en totalité, la ferme pour ses façades et toitures, le parc avec l'ensemble de ses fabriques, de sa statuaire et de ses bassins (mausolée de Françoise Bonnamy avec ses vases Médicis et son obélisque, le kiosque à musique, le pont métallique, les bassins de Neptune et de Pan, les deux statues féminines et la statue équestre) , y compris les murs de clôture et la grille d'entrée principale sud-ouest (cad. ZO 15 à 18, 20 à 33, 100, 109, 134, 203) : inscription par arrêté du 20 août 2007

Personnages clés

François Le Beau de Trésidy Propriétaire du domaine qui le légua à sa fille Françoise Bonnamy.
Françoise Bonnamy Fille naturelle de François Le Beau de Trésidy, elle fit édifier le nouveau château et est représentée en médaillon sur le fronton.
Hallouis Architecte ayant réalisé les plans du nouveau château en 1852.

Origine et histoire du Château de Bois-Joly

Le château de Bois-Joly se situe au lieu-dit Bois-Joly, sur la commune de Caudan (Morbihan, Bretagne). Le domaine trouve son origine dans un manoir du XVIIIe siècle qui fut vendu comme bien national à la Révolution et acquis en 1790 par la famille Le Beau de Trésidy ; François Le Beau de Trésidy le légua à sa fille naturelle Françoise Bonnamy, qui abandonna l'ancien logis — désormais appelé Vieux Bois Joly — pour faire édifier un nouveau château. La construction du nouvel édifice fut entreprise en 1852 selon les plans de Hallouis, qui réalisa probablement le projet d’un architecte plus reconnu ; le dessin d’origine fut cependant modifié, notamment par la suppression du belvédère avec horloge prévu au centre du toit. Bâti en tuffeau sur un soubassement de granite, le château présente une élévation principale ordonnancée, avec faux avant-corps central et latéraux, et un décor sculpté très riche qui le rend atypique dans la production régionale. Les pilastres cannelés de l’élévation sud portent des chapiteaux composites. Sur le fronton de l’avant-corps central est sculpté en médaillon le portrait de Françoise Bonnamy, encadré de deux chimères ; une frise de rinceaux court le long de l’entablement et le balcon est soutenu par deux cariatides engainées dans une feuille d’acanthe. À l’intérieur, plusieurs salons conservent un riche décor de stuc peint de style Louis XV et les chambres gardent leurs tentures ou papiers peints d’origine. Le parc de style romantique abrite une vasque portant Vénus, un pont métallique, un kiosque à musique, diverses fabriques et des statues. L’ancienne ferme, située au nord et éloignée du logis, a été conservée ; la maison d’habitation ainsi que le bâtiment abritant écurie et pressoir subsistent également. Le château et le parc sont protégés au titre des monuments historiques par arrêté du 20 août 2007 ; la protection comprend le logis en totalité, la ferme pour ses façades et toitures, le parc avec l’ensemble de ses fabriques, sa statuaire et ses bassins — notamment le mausolée de Françoise Bonnamy avec ses vases Médicis et son obélisque, le kiosque à musique, le pont métallique, les bassins de Neptune et de Pan, deux statues féminines et une statue équestre — ainsi que les murs de clôture et la grille d’entrée principale sud-ouest.

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