Château de Boistissandeau

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Propriété de la communauté de communes

Frise chronologique

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1600

1700

1800

1900

2000

1578

Construction du château

1794

Épisode de la Terreur

1942

Transformation en noviciat

1958

Protection monument historique

2003

Acquisition par le département

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Les façades et toitures du château ; la cheminée Renaissance se trouvant dans le parloir ; les jardins d'agrément (cad. E 56, 57, 65) : inscription par arrêté du 23 janvier 1958

Personnages clés


René-Antoine Ferchault de Réaumur	Savant ayant séjourné au château au XVIIIe siècle.
Jean-Baptiste-Laurent d'Hillerin	Propriétaire du château au XVIIIe siècle.
Marie Agathe d'Hillerin	Châtelaine assassinée lors de la Terreur en 1794.
Henriette d'Hillerin	Fille de la châtelaine, assassinée en 1794.
Agathe d'Hillerin	Fille de la châtelaine, assassinée en 1794.

Origine et histoire du Château de Boistissandeau

Le château de Boistissandeau se situe aux Herbiers, au sud d’Ardelay en Vendée. Il a été construit en 1578 et sa façade est surmontée d’une grande poivrière en briques roses. Il bénéficie d’une protection au titre des monuments historiques depuis 1958, couvrant notamment les façades et toitures, la cheminée Renaissance et les jardins d’agrément. Autrefois propriété des Frères de Saint-Gabriel, qui y avaient établi une maison de retraite, le château fut transformé en noviciat en 1942 puis redevint maison de retraite en 1970 ; il a été acquis en juin 2003 par le département de la Vendée. Une grande partie du bâtiment a été rénovée, mais des travaux subsistent, en particulier dans l’aile gauche. Au XVIIIe siècle, le savant René-Antoine Ferchault de Réaumur y fit des séjours fréquents en compagnie du propriétaire Jean-Baptiste-Laurent d'Hillerin (1704-1779). Le château fut également le théâtre d’un épisode de la Terreur en Vendée : le 31 janvier 1794, cinq hussards y assassinèrent la châtelaine Marie Agathe d'Hillerin (1714-1794) et ses deux filles, Henriette (1738-1794) et Agathe (1741-1794) ; Marie-Agathe fut traînée par les pieds dans l’escalier devant l’entrée et massacrée, l’une des filles fut abattue près de la porte principale et l’autre en face de la porte de La Chapelle, qui conserve encore des traces de balles. Aujourd’hui, le château accueille des personnes handicapées et leurs familles et a également accueilli des personnes retraitées.