Château de Bonne-Fontaine à Antrain en Ille-et-Vilaine

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château de style Renaissance

Château de Bonne-Fontaine

  • Bonne-Fontaine
  • 35560 Val-Couesnon
Château de Bonne-Fontaine
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Château de Bonne-Fontaine
Crédit photo : GO69 - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

2e quart XVIe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures (cad. B 920) ; puits ancien situé en avant de la façade principale (cad. B 920) : inscription par arrêté du 16 septembre 1943

Origine et histoire du Château de Bonnefontaine

Le château de Bonne‑Fontaine se situe à Antrain, dans le département d'Ille‑et‑Vilaine. Il a été construit en 1547 et comprend deux bâtiments accolés, chacun doté d'un rez‑de‑chaussée et de deux étages. Les combles sont éclairés par des lucarnes Renaissance à croisée de pierre. Deux tours rondes flanquent la façade principale et une tour polygonale, reliée à la toiture par une petite tourelle circulaire, abrite l'escalier; la tour nord‑est aurait été ajoutée au XIXe siècle. La porte d'entrée, placée près de la tourelle, est en arc surbaissé et s'ouvre dans des voussures multiples sculptées, sommée d'une accolade et flanquée de pinacles ornés de crochets. Autrefois, le château disposait de douves, d'un pont‑levis et d'une chapelle qui ont aujourd'hui disparu. L'élégance des tourelles, des hautes fenêtres et des lucarnes sculptées adoucit la silhouette des tours trapues à mâchicoulis coiffées de toits en poivrière. L'histoire connue du domaine commence à la fin du XIe siècle lorsque Geoffroy Chaussebœuf fait donation de la terre de Bonnefontaine à l'abbaye de Saint‑Florent de Saumur. À la fin du XIIIe siècle, la seigneurie entre dans la famille de Saint‑Brice et, en 1370, Jeanne de Saint‑Brice épouse Guillaume de Porcon. La famille de Porcon, propriétaire pendant deux siècles, compte notamment Arthur de Porcon, chambellan de la duchesse Anne de Bretagne et capitaine de Fougères en 1488. Françoise de Porcon devient héritière en 1533 et épouse Pierre Giffard de La Marzelière, qui obtient l'autorisation du roi Henri II, le 5 juillet 1547, de transformer Bonnefontaine en place forte et fait édifier la partie sud, dont la grosse tour à mâchicoulis. En 1604 la seigneurie passe ensuite par alliance aux Coëtquen ; Malo de Coëtquen épouse en 1631 l'héritière et la famille est alors aussi seigneur de Combourg et gouverneur de Saint‑Malo. En 1754 Louise‑Maclovie de Coëtquen vend Bonnefontaine à Jean de La Motte ; la terre est ensuite vendue comme bien national en l'an VII et change plusieurs fois de mains. En 1806, Guy Aubert de Trégomain devient propriétaire, puis le domaine est acquis en 1858 par François de Guitton et son épouse Françoise Hay des Nétumières. D'importants travaux réalisés pour les Guitton, dirigés en 1860 par l'architecte Jean‑Baptiste Martenot, reconstruisent l'aile nord, ajoutent un corps de logis parallèle au nord‑ouest et une grosse tour circulaire à l'est, et reprennent les décors intérieurs avec remploi de boiseries du XVIIIe siècle. La création, dans les années 1870, d'un parc paysager à l'anglaise entraîne la disparition des anciennes dépendances. Ce parc, conçu par les paysagistes Denis Bühler et Édouard André, est organisé en vastes espaces naturels percés de perspectives et d'alignements de plantations. De nombreuses essences plantées à l'époque subsistent encore, parmi lesquelles des séquoias, un taxodium, des ifs de Chine, des magnolias, des cèdres, des palmiers et des hêtres pourprés. Le châtaignier dit « de la duchesse Anne », signalé par un panneau en bordure de l'allée principale, rappelle le souvenir de la duchesse Anne de Bretagne. Le château, ses façades et toitures ainsi que le puits sont inscrits au titre des monuments historiques depuis le 16 septembre 1943. Le domaine est entré par succession dans la famille de Rohan‑Chabot et appartenait en 1966 au comte de Rohan‑Chabot.

Liens externes