Château de Bourmont à Freigné en Maine-et-Loire

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de Bourmont

  • D185 
  • 49440 Vallons-de-l'Erdre
Château de Bourmont
Château de Bourmont
Château de Bourmont
Château de Bourmont
Château de Bourmont
Crédit photo : Romain Bréget - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVe siècle

Patrimoine classé

Vestiges suivants du château (à l'exclusion du logis principal reconstruit en 1892-1894) : emprise du système défensif médiéval, y compris les apports du XIXe siècle (Bibard) ; façades et toitures de l'orangerie, ainsi que des bâtiments des communs du XVIIIe siècle ; grilles, portails, tracé de la grande allée d'axe est-ouest (cad. I 64, 90, 109, 110, 112, 118, 121, 123) : inscription par arrêté du 29 janvier 1993

Origine et histoire du Château de Bourmont

Le château de Bourmont, situé sur la commune déléguée de Freigné à Vallons-de-l'Erdre (Loire-Atlantique, Pays de la Loire), présente des vestiges d'un important appareil militaire défensif du Moyen Âge. La seigneurie de Bourmont, constituée au XIVe siècle au bénéfice des La Tour-Landry puis des Maillé de La Tour-Landry, passa par alliance en 1691 à la famille de Ghaisne de Bourmont, qui en est encore propriétaire. Le château fut le lieu de naissance en 1773 de Louis Auguste Victor de Ghaisne de Bourmont, auteur de la prise d'Alger en 1830, mort au château en 1846 et fait maréchal de France. En 1795, lors de la chouannerie, le vicomte de Scépaux y établit son quartier général. Les bâtiments se sont édifiés du XVe siècle, dont la tour nord, jusqu'à la fin du XIXe siècle; du château du XVe subsistent le terre-plein entouré de douves autrefois en eau, la tour d'angle nord-est et les bases des tours sud-est et sud-ouest, remaniées au XIXe siècle. Le domaine a connu une recomposition au XVIIIe siècle en lien avec le maréchal de Bourmont et son parc de 99 hectares a été clos de murs entre 1788 et 1791. Les deux communs, l'orangerie, ainsi que les portails sud et est et le portail du jardin potager datent du début du XVIIIe siècle (1702) et présentent un style Louis XIV. Le châtelet, qui comprend la chapelle seigneuriale Saint-Christophe, a été reconstruit en 1882 d'après les plans de l'architecte angevin Auguste Bibard. Le logis a été rebâti entre 1892 et 1894 par l'architecte nantais Le Diberder dans un style néo-gothique. La métairie du domaine, située dans la basse-cour à l'est du château, conserve deux tours probablement du XVe siècle. Les parties agricoles et les dépendances, comprenant un séchoir à linge, une porcherie et un château d'eau, ont été construites ou reconstruites au cours du dernier quart du XIXe siècle. L'ensemble est partiellement inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 29 janvier 1993.

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