Château de Breniges à Malemort-sur-Corrèze en Corrèze

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de Breniges

  • Rue de Breniges
  • 19360 Malemort-sur-Corrèze
Crédit photo : Père Igor - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XIIIe siècle
Construction du châtelet
XIVe siècle
Abandon du castrum
1581
Acquisition par les Noailles
XIXe siècle
Élevage de vers à soie
Années 1950
Démolition partielle
16 août 1956
Inscription aux monuments historiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Deux tours subsistantes (cad. A 904) : inscription par arrêté du 16 août 1956

Personnages clés

Allemande de Malemort Dernière héritière de la seigneurie de Malemort, ayant apporté le fief en héritage au vicomte de Turenne.
Famille de Noailles Propriétaire du domaine à partir de 1581.

Origine et histoire du Château de Breniges

Le château de Bréniges se trouve dans la commune de Malemort (ex-Malemort-sur-Corrèze), en Corrèze. Au Moyen Âge, jusqu'au XIIe siècle, Malemort fut le siège d'une puissante seigneurie qui s'éteignit faute d'héritier mâle ; la dernière héritière, Allemande de Malemort, apporta le fief en héritage au vicomte de Turenne par son mariage. Un château existait alors, mais il n'en subsiste que quelques pans de murs appartenant au donjon. Pour barrer la vallée, un châtelet avait été construit près de la rivière : il comportait tours, murailles, fossés et un petit donjon carré. Une muraille et un souterrain reliaient ce châtelet au château ; c'est ce châtelet qui porte le nom de château de Bréniges. Des vestiges du châtelet subsistaient autrefois sous la forme de trois tours, la tour carrée constituant le donjon, ainsi que des amorces de contrescarpe. Des mentions datées du XIVe siècle indiquent que la famille de Malemort quitta son castrum de Montemart, perché sur les hauteurs, pour édifier une nouvelle demeure dans le village, accompagnée d'un châtelet défensif relié au château par un souterrain. En 1581, la famille de Noailles acquit le domaine, mais le laissa par la suite à l'abandon. Au XIXe siècle, le château accueillit un élevage de bombyx du mûrier. Jusqu'aux années 1950, trois tours subsistaient encore ; la commune racheta alors les ruines pour aménager une place publique et fit abattre une des tours. À cette époque, l'une des tours portait une maison et une grange du XVIIIe siècle, détruites lors des travaux ; seules deux tours circulaires, attribuées au XIIIe siècle, ont été conservées. Les pierres sculptées issues de ces démolitions ont été mises en dépôt. Les ruines ont été inscrites aux monuments historiques le 16 août 1956.

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