Château de Breteuil à Choisel dans les Yvelines

Patrimoine classé Musée Label Jardin remarquable Château de style Classique

Château de Breteuil

  • Allée du Château 
  • 78460 Choisel
Château de Breteuil
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Château de Breteuil
Crédit photo : Original téléversé par Calips sur Wikipédia frança - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

4e quart XVIe siècle, XVIIe siècle, XVIIIe siècle, 4e quart XIXe siècle

Patrimoine classé

Intérieur du château et parc (cad. B 5, 6, 8 à 10, 14bis, 18 à 34) : inscription par arrêté du 29 octobre 1961 ; Les parties suivantes du domaine du château de Breteuil : les façades et toitures du château, des deux pavillons d'entrée et des deux pavillons d'angle de la cour d'honneur ; les douves ; les façades et toitures de l'ensemble des dépendances (ferme, orangerie, anciennes écuries et maison du jardinier) ; l'ensemble du parc avec sa statuaire et ses éléments architecturés, le pigeonnier et la glacière, y compris le mur de clôture avec les portails et les grilles ; les façades et toitures du pavillon de l'étang ; le sol de toutes les parcelles d'implantation ; le tout situé allée du château, sur les parcelles figurant section B du cadastre, tel que figuré sur les plans annexés à l'arrêté : parcelles n° 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 14, 16, 17, 24, 25, 26, 27, 28, 31, 33, 34, 235, 244, 245, 248, 278, 369, 370, 384, 385, 386, 387, 388, 389, 390, 391, 392, 393, 400 : classement par 16 février 2024

Origine et histoire du Château de Breteuil

Le château de Breteuil, situé à Choisel dans la vallée de Chevreuse à 35 km au sud de Paris, occupe le site d’une forteresse médiévale. À la fin du XVIe et au début du XVIIe siècle il est reconstruit dans un style attribué à l’époque d’Henri IV ; la partie centrale du corps de logis en pierre et brique avec combles élevés en est l’héritière. Le nom ancien du lieu, Bévilliers ou Buvilliers, renvoie à la présence de deux villas à l’époque gallo-romaine ; la seigneurie est mentionnée dès 1142 et un manoir apparaît dans les sources en 1560. Vers 1580, Nicolas Le Jay remplace le château fort par un logis comportant deux pavillons d’angle et un pavillon central avec pont-levis, les douves de l’ancien château fort étant conservées ; d’autres auteurs attribuent certains travaux à Thibault Desportes, qui acquit le domaine par adjudication en 1596. En 1712 les terres et le château entrent dans le patrimoine de la famille de Breteuil ; la lignée conserve ensuite le domaine de père en fils. Au XVIIIe siècle Claude Stanislas Le Tonnelier de Breteuil entreprend d’importants aménagements intérieurs et paysagers, créant notamment bosquets, chambres de verdure, potager-verger en terrasses, pavillon chinois et ha-ha. Les écuries datent d’environ 1780. Après les troubles révolutionnaires le domaine est repris par Charles de Breteuil en 1802 ; au cours du XIXe siècle la cour perd ses murs et ses fossés sont asséchés, puis d’importants travaux de restauration et d’agrandissement sont réalisés à la fin du siècle par Henry Le Tonnelier de Breteuil : deux ailes en retour d’équerre sont ajoutées, les pavillons antérieurs sont surélevés et les communs reconstruits, tandis que les jardins à la française retrouvent leur splendeur grâce aux paysagistes Henri et Achille Duchêne. La partie centrale du corps de logis est reconstruite après un incendie en 1869, l’aile droite date de 1823 et l’aile gauche de la fin du XIXe siècle ; les terrasses ont été remplacées par des combles au début du XXe siècle. Le domaine est entouré d’un parc de 75 hectares comprenant jardins à la française et à l’anglaise, une orangerie et un colombier médiéval ; le site a fait l’objet d’inscriptions et de classements successifs au titre des monuments historiques, l’intérieur et le parc ayant été inscrits en 1961 et une grande partie du domaine faisant l’objet d’un arrêté de classement récent, qui a substitué des arrêtés antérieurs. Le parc et les jardins sont également labellisés « jardin remarquable ». Le château est ouvert au public et présente des saynètes historiques mises en scène avec des personnages en cire réalisés par le musée Grévin et des automates créés par Janie et Armand Langlois, ainsi que des scènes inspirées des contes de Perrault. D’un point de vue architectural, l’ensemble conserve l’organisation d’une cour carrée bordée de fossés, avec deux pavillons d’avant-cour et un grand bâtiment en fond de cour dont le corps central est préservé ; les constructions associent brique et pierre avec un remplissage sous enduit. Le jardin à la française, organisé selon l’axe nord-sud, doit son aspect actuel aux travaux menés à la fin du XIXe siècle par Henri et Achille Duchêne, qui ont aménagé de grandes perspectives, un miroir d’eau côté nord, des broderies de buis au sud et des topiaires et mosaïques de buis au nord. Le jardin dit « des Princes », jardin à l’anglaise, a été restauré à partir de 1991 sous la conduite de Séverine de Breteuil sur l’étude de René Péchère et Jean-Claude Rochette ; la réhabilitation a porté sur la remise en culture des terrasses du potager-verger, la restauration d’un bassin central et la replantation de fruitiers et d’un mail de cerisiers du Japon. Un labyrinthe de buis créé en 2000 évoque un bosquet disparu, le « bosquet chimérique » conçu par Claude-Stanislas de Breteuil au XVIIIe siècle dont le plan est conservé dans les archives. Le parc romantique offre une grande diversité de milieux naturels, avec sous-bois plantés de cyclamens sauvages, un parcours d’arbres remarquables et des étangs romantiques en contrebas du domaine ouvrant sur la vallée de Chevreuse. Le château accueille réceptions et réunions professionnelles ; ses collections comprennent tableaux et mobilier du XVIIIe siècle, et la visite restitue le quotidien des châtelains à travers chambres, fumoir, salle de bains, cuisines du début du XXe siècle et écuries avec collection d’attelages. Le domaine a servi de décor pour de nombreux films et téléfilms entre 1942 et 2013. Des travaux de restauration ont été poursuivis tout au long du XXe siècle et, confronté à la pandémie de 2020-2021, le château a momentanément fermé ses intérieurs tout en maintenant certaines animations extérieures et le parc.

Devenir actuel

Ouvert au public, il présente des saynètes liées à la vie et l'histoire du château, mis en scène par des statues de cire réalisées par le musée Grévin et des automates réalisés par Janie et Armand Langlois.

Liens externes

Conditions de visite

  • Ouvert toute l'année
  • Période d'ouverture : Horaires, jours et tarifs sur le site du château ci-dessus.