Château de Bretteville à Bretteville-Saint-Laurent en Seine-Maritime

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château de style Louis XIII

Château de Bretteville

  • 9-11 Route de l'Église
  • 76560 Bretteville-Saint-Laurent
Château de Bretteville
Château de Bretteville
Château de Bretteville
Château de Bretteville
Crédit photo : Paubry - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

2e quart XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Le château en totalité, à l'exclusion des aménagements fonctionnels contemporains et des parties classées ; la cour d'honneur avec les douves sèches, soit l'emprise foncière des parcelles A 174 et 176 ; les jardins avec l'ensemble des éléments subsistants de la clôture (piliers, murs, saut-de-loup) , soit l'emprise foncière des parcelles A 157, 162 à 166 ; l'avenue plantée, soit l'emprise foncière des parcelles A 213 et 214 et, en partie, 429, 221, 217 à 219 et 226 (cad. A 157, 162 à 166, 173, 174, 176, 213, 214, 217 à 219, 221, 226, 429, 449) : inscription par arrêté du 1er juillet 1991 - les façades et les toitures de l'ensemble des bâtiments des communs et du château (cad. A 173, 449, 174) : classement par arrêté du 2 octobre 1992

Origine et histoire du Château de Bretteville

Le domaine de Bretteville, situé à Bretteville-Saint-Laurent en Seine‑Maritime, est une demeure du XVIIIe siècle élevée pour Albert‑Louis Asselin, conseiller du roi Louis XV. Les sources signalent des datations diverses situant sa construction dans la première moitié du XVIIIe siècle, certaines indiquant même le début du deuxième quart ou la date vers 1715 ; d’après l’abbé Cochet, une cheminée et la grille du parc portent les dates 1730 et 1732. La fille d’Asselin épousa Armand Thomas Hue, marquis de Miromesnil, qui fut garde des Sceaux de 1774 à 1787. Le domaine, conservé dans sa quasi‑totalité quant à la composition générale et aux élévations, est précédé d’une avenue bordée d’une triple rangée d’arbres et comprend une cour d’honneur limitée par des douves sèches ainsi que des jardins prolongés dans l’axe par un saut‑de‑loup. L’élévation principale se compose d’un corps de logis rectangulaire flanqué de deux ailes en pavillon formant des décrochements sur les façades ; l’ensemble est clos de murs. Au nord subsiste l’ancienne chapelle, devenue église paroissiale ; au sud, une aile de service et un bâtiment des offices ouvrent sur la cour des communs. L’édifice est construit en grès et en briques roses. Par alliances et successions, la propriété passa notamment aux familles Duhamel de Bretteville, Hue de Miromesnil, Le Bret de Flacourt, de La Motte‑Ango de Flers et Le Compasseur Créqui‑Montfort de Courtivron, puis fut acquise en 1989 par Alain‑Xavier de Chavagnac ; les enfants et leur mère Françoise sont aujourd’hui propriétaires. Au titre des monuments historiques, le château dans son ensemble (à l’exclusion des aménagements fonctionnels contemporains et des parties classées), la cour d’honneur avec ses douves sèches, les jardins et leurs éléments de clôture (piliers, murs, saut‑de‑loup) ainsi que l’avenue plantée ont été inscrits par arrêté le 1er juillet 1991, et les façades et toitures de l’ensemble des bâtiments des communs et du château ont été classées par arrêté le 2 octobre 1992.

Liens externes