Château de Broindon en Côte-d'or

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de Broindon

  • Le Bourg
  • 21220 Broindon
Château de Broindon
Château de Broindon
Château de Broindon
Crédit photo : Ferudhistoire - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1600
1700
1800
1900
2000
1620
Acquisition par Claude Gaillard
1ère moitié XVIIe siècle
Construction du château
XIXe siècle
Rénovation du parc
26 juin 1994
Inscription aux Monuments historiques
12 octobre 1995
Classement de la chapelle
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Château et parc (cad. A 191, 359) : inscription par arrêté du 29 juin 1994 . Chapelle du château (cad. A 191) : classement par arrêté du 12 octobre 1995

Personnages clés

Claude Gaillard Acquiert les terres en 1620 et initie la construction du château.
Philibert-François Gaillard Fils de Claude Gaillard, entreprend la construction et l'ornementation du domaine.
Jean Dubois Architecte-sculpteur dijonnais responsable des travaux du parc.
Henri Toussaint Acquiert le château en 1908, transmis ensuite par mariage aux de Margerie.

Origine et histoire du Château de Broindon

Le château de Broindon, situé au centre du village de Broindon (Côte-d'Or) en Bourgogne-Franche-Comté, se trouve à 4 km de Gevrey-Chambertin, 7 km du Clos Vougeot, 10 km de l'abbaye de Cîteaux et 15 km de Dijon. Édifié pour l'essentiel au XVIIe siècle pour la famille Gaillard, il a connu quelques remaniements au XIXe siècle, notamment dans le parc. Le site a été inscrit aux Monuments historiques (château et parc) le 26 juin 1994 ; la chapelle est classée depuis le 12 octobre 1995.

Le château est établi sur un ancien site fortifié d'origine celtique, mentionné sous le nom de Brigendonis, et la seigneurie a fait l'objet de nombreuses transmissions depuis le Moyen Âge : dons à l'abbaye de Cîteaux, puis possession par des familles telles que les Bigot, Le Guespet, Lugny, Maillot, d'Eguilly (Saffres), Choiseul, Chevigny, Brancion et Rougemont. Au milieu du XVIe siècle, la seigneurie passe aux Ocquidem ; l'une de leurs filles, Jeanne, épouse Claude Gaillard. Claude Gaillard acquiert les terres en 1620 et son fils Philibert-François entreprend la construction et l'ornementation du domaine, faisant appel à l'architecte-sculpteur dijonnais Jean Dubois pour le parc. C'est vraisemblablement à cette époque que la nef de la chapelle fut détruite pour permettre l'agrandissement de la demeure. La propriété reste ensuite dans diverses familles, passe aux La Loge puis à la famille de La Mare, puis aux Baillyat de Broindon, qui la conservent jusqu'à la fin du XIXe siècle. Elle est achetée en 1908 par Henri Toussaint, transmise par mariage aux de Margerie et demeure dans cette famille pendant plus d'un siècle ; elle appartient aujourd'hui à Aymeric et Gwendoline Flamant.

L'architecture dessine un long U autour d'un puits central. Les toits sont couverts de tuiles bicolores et les lucarnes de mansardes portent des décors sculptés ; certaines pièces conservent des plafonds à la française du XVIIe siècle, peints ou en grisaille. Dans le parc, côté est, subsiste le chœur d'une chapelle du XIIe siècle, dédiée à saint Léger et longtemps seule église du village ; ce chœur est orné de peintures murales, notamment un Christ en majesté, et de chapiteaux sculptés d'époque romane.

Liens externes