Château de Budos en Gironde

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château fort

Château de Budos

  • 196 Au Jardin
  • 33720 Budos
Château de Budos
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Château de Budos
Château de Budos
Crédit photo : Olivier Dupacq - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1306
Début de la construction
1571
Vente du château
1652
Siège pendant la Fronde
XIXe siècle
Signalement par Léo Drouyn
16 mars 1988
Inscription monument historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

L'ensemble des ruines et le sous-sol sur lequel elles sont implantées (cad. C 186 à 189, lieudit le Château) : inscription par arrêté du 16 mars 1988. Classement en totalité avec ses parcelles d'implantation, telles que cernées sur le plan annexé à l'arrêté et les vestiges archéologiques qu'elles contiennent.

Personnages clés

Raymond Guilhem de Budos Seigneur de Budos et neveu du pape Clément V, initiateur de la construction du château.
Clément V Pape, oncle de Raymond Guilhem de Budos.
Raymond de La Roque Acquéreur du château en 1571.
Lasserre Responsable du pillage et de l'incendie des archives pendant la Fronde.
Léo Drouyn A contribué à la sauvegarde du château au XIXe siècle.

Origine et histoire du Château de Budos

Le château de Budos, situé sur une pente dominant la vallée du Ciron dans la commune de Budos (Gironde), a été édifié au début du XIVe siècle par Raymond Guilhem de Budos, neveu du pape Clément V. Propriété des seigneurs de Budos de 1306 à 1571, il a été reconstruit sur le modèle du château voisin de Villandraut. Vendu en 1571 à Raymond de La Roque, il subit un violent siège en 1652 durant la Fronde, au cours duquel Lasserre pilla et brûla les archives. Démantelé pendant la Révolution, il fut abandonné et utilisé comme carrière, puis signalé et illustré au XIXe siècle par Léo Drouyn, ce qui contribua à sa sauvegarde. Le domaine passa ensuite dans la famille de Brivazac et, après des transmissions familiales, fut confié par des descendants à l’association Adichats; le château est inscrit au titre des monuments historiques le 16 mars 1988.

Le plan général du château est rectangulaire, d’environ 46 m sur 56 m, avec un logis en U ouvrant sur une cour intérieure et protégé par une haute courtine cantonnée de tours. Trois tours d’angle sont de plan circulaire et une, de plan octogonal, servait de pigeonnier; ces tours culminent à environ 20 m sur trois niveaux, les tours circulaires ayant un diamètre de 7,50 m et la tour octogonale de 3,50 m. Les archères sont de type croix pattée, adaptées au tir à l’arbalète, et présentent au centre un orifice circulaire d’apparition postérieure pour le tir d’armes à feu. L’entrée s’ouvre sous une haute tour carrée, équipée d’une herse et précédée autrefois d’un pont-levis franchissant des fossés profonds et larges d’environ vingt mètres, alimentés par la source de Budos.

Sur chaque face, une tour carrée non saillante domine les courtines et les bâtiments; certaines portions, notamment la courtine nord-est, semblent avoir fait l’objet de surélévations. Les créneaux du premier chemin de ronde ont été comblés. À l’intérieur, des latrines apparaissent sur les murs arrière et intérieurs; la chapelle se trouvait à droite de l’entrée, accessible depuis la cour, et la prison occupait la tour nord avec vue sur les fossés. Un puits se situe dans la cour intérieure; il n’y avait pas d’oubliettes, mais des pièces enterrées servaient à la conservation des denrées ou au stockage de poudres et d’armes. Le sol de la cour paraît aujourd’hui plat en raison de remblais, alors qu’à l’origine il était en pente et organisé en divers paliers.

À environ 300 m à l’ouest, dans les vignes, subsiste un petit édifice en pierre dont la toiture particulière évoque un «chapeau chinois» et qui est identifié comme l’une des rares glacières anciennes encore visibles.

Liens externes