Château de Cabrespines à Coubisou dans l'Aveyron

Château de Cabrespines

  • 12190 Coubisou
Crédit photo : Cedricnoel - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1274
Changement de propriété
Fin du XIIe ou début du XIIIe siècle
Construction initiale
1628
Démantèlement du château
2e quart du XVIIe siècle
Reconstruction du château
Fin du XVIIIe siècle
Réunion des bâtiments
Début des années 2000
Restauration majeure
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Les façades et toitures du corps de logis sud ; le corps de logis est en totalité, y compris les caves ; la tour nord (parcelle 1153) en totalité ; le sol de la cour avec les murs de soutènement du flanc ouest, à l'exclusion de la grange ; le portail d'entrée (cad. D 403, 1153) : inscription par arrêté du 14 juin 2016

Personnages clés

Gui d'Estaing Seigneur qui se dessaisit du château en 1274.
Jean de Cambon Dernier capitaine du château féodal, responsable de la reconstruction au XVIIe siècle.
Philippe de Glandières Propriétaire ayant réuni les bâtiments en une même propriété à la fin du XVIIIe siècle.

Origine et histoire

Le site, appelé Tourruol, a accueilli un premier château construit à la fin du XIIe ou au début du XIIIe siècle. Il assurait la défense des habitants du promontoire et de la vallée jusqu'à Anglars. Au XIIIe siècle, il devint l'une des résidences des comtes de Rodez ; en 1274, Gui d'Estaing s'en dessaisit. Le château féodal fut démantelé en 1628 sur ordre du prince de Condé. Jean de Cambon, dernier capitaine, reçut en compensation le titre de seigneur de Cabrespines et obtint l'autorisation d'utiliser les pierres du Tourruol pour reconstruire la partie occidentale. Le château actuel date du deuxième quart du XVIIe siècle : un linteau porte la date de 1646, tandis que certaines sources mentionnent 1643 pour la campagne conduite par Jean de Cambon. Les différences d'appareil entre la tour et le bâtiment effondré suggèrent qu'une tour antérieure subsiste par sa base, prolongée par un mur d'enceinte qui servit de fondation à un corps de bâtiment reliant la tour à un second corps parallèle. L'ensemble s'organise autour d'une cour trapézoïdale dont le centre est occupé par un escalier à deux volées menant au premier étage. Au rez-de-chaussée, les boiseries sont de style Louis XIII. La demeure passa entre les mains de plusieurs familles et, à la fin du XVIIIe siècle, Philippe de Glandières réunit les bâtiments en une même propriété. Au début des années 2000, d'importants travaux de restauration ont été effectués : restitution d'une toiture sur le logis, ouverture de baies, restauration de l'escalier extérieur donnant sur la cour et réparation du four à pain.

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