Château de Cambiac en Haute-Garonne

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de Cambiac

  • D80
  • 31460 Cambiac
Crédit photo : Jack ma - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

4e quart XVe siècle, 4e quart XIXe siècle

Patrimoine classé

Château en totalité avec tous ses éléments de décor immeubles par destination (cad. ZI 24) : inscription par arrêté du 23 août 2001

Origine et histoire du Château de Cambiac

Le château de Cambiac, situé dans le village de Cambiac en Haute-Garonne, est un vaste logis de la fin du XVe siècle, vraisemblablement reconstruit sur les bases d'un édifice plus ancien. Selon la tradition, un premier château ou maison forte aurait servi de demeure à un certain Milhau, nommé connétable de la région de Montauban par la reine Marguerite de Navarre. On rapporte qu'en 1582, pendant les guerres de religion, une armée partie de Castres sous le commandement du duc de Turenne s'empara du château, qui fut en partie brûlé. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la propriété appartint aux seigneurs de Cambiac et de Montaucel. André de Puybusque devint coseigneur de Cambiac après son mariage, le 23 octobre 1741, avec Marguerite Gaston de Cambiac, fille d’Adrien. Par alliance, le domaine passa ensuite aux Milhau lorsque Marie Gabrielle Gaston de Cambiac épousa Jean Jacques de Milhau le 28 octobre 1847. Vers 1869, le comte Raymond de Milhau vint habiter le château ; il y décéda en juillet 1889 à l'âge de 72 ans et avait exercé la fonction de maire de la commune. Vers 1900, la propriété revint, là encore par alliance, à Monsieur de Puy-Montbrun. La partie nord du château constitue la seule construction privée du Lauragais de style gothique flamboyant : elle conserve quatre fenêtres à meneaux et un épi à pinacle du second tiers du XVe siècle. L'ensemble daté du XVIe siècle est resté intact. À la fin du XIXe siècle, d'importants travaux d'agrandissement et de restauration lui ont ajouté un étage, un pavillon et une grosse tour quadrangulaire, et un décor historiciste de type Louis XII fut appliqué aux façades et aux intérieurs. Dans le parc se trouvent une orangerie du XVIIIe siècle et un petit puits du XIXe siècle ; deux arbres du parc sont recensés comme remarquables en Haute-Garonne.

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