Période
XVIIIe siècle, XIXe siècle
Patrimoine classé
Façades (cad. D 192) : classement par arrêté du 4 septembre 1978 ; Toitures ; façades et toitures des communs ; l'escalier avec sa rampe en fer forgé ; les pièces suivantes avec leur décor : petit et grand salons, salle à manger, chambre et boudoir au rez-de-chaussée, chambre bleue, deux chambres au sud et une chambre au nord au premier étage (cad. D 190) : inscription par arrêté du 4 septembre 1978 ; Ferme et basse-cour : façades et toitures de la maison d'habitation et du chenil, de la grange et de la charretterie, de l'étable, de l'écurie et de la boulangerie, de la maison du régisseur dite maison de l'Etang et du lavoir ; mur reliant l'écurie àl'étable ; mur d'entrée reliant la maison d'habitation à la grange ; murs du potager ; dans la basse-cour : pressoir et son équipement, mur reliant le pressoir au commun ouest du château ; façades et toitures de la porcherie (cad. D 189, 190, 194, 196, 197, 202, 899) : inscription par arrêté du 11 septembre 1986
Origine et histoire du Château de Carantilly
Le château de Carantilly se dresse à l'ouest du bourg de Carantilly, dans le département de la Manche, en Normandie.
Le bâtiment principal et les communs datent du XVIIIe siècle, tandis que la ferme et la basse-cour appartiennent aux XVIIIe et XIXe siècles.
Le premier seigneur connu de Carantilly est Jean de Soule, seigneur de Bonfossé, qui accompagna le duc de Normandie Robert Courteheuse à la première croisade en 1096.
La propriété appartient à la même famille depuis 1660.
Le château actuel a été édifié par Louis Coudreau de Planchoury pour sa fille Antoinette-Catherine et son gendre Thomas-Honoré de Mons, à partir d'un manoir plus ancien et en trois campagnes de travaux menées tout au long du XVIIIe siècle.
Il fut agrandi sous le règne de Louis XVI par Léonor-Honoré de Mons et achevé avant la Révolution, comme l'atteste le plan de propriété dressé en 1796.
Le pressoir, également mentionné en 1796, est construit en plan rectangulaire en schiste et en terre ; il présente une avancée pour le logement de la vis et abrite un tour à pommes à roue de bois ainsi qu'une presse à longue étreinte.
Lors de la tempête de 1987, dans la nuit du 16 au 17 novembre, le château, alors possession de Rodolphe de Mons, fut endommagé et le parc ravagé.
La tempête de 1999 entraîna la chute de plusieurs arbres supplémentaires.
L'ensemble comprend une façade septentrionale, des écuries et des éléments détaillés en façade sud.
Le château bénéficie d'une protection au titre des monuments historiques, partielle.
Par arrêté du 4 septembre 1978, les façades furent classées ; les toitures, les façades et toitures des communs, l'escalier avec sa rampe en fer forgé et plusieurs pièces décorées — petit et grand salons, salle à manger, chambre et boudoir au rez-de-chaussée, ainsi que la chambre bleue et trois autres chambres au premier étage (deux au sud et une au nord) — ont été inscrits.
Par arrêté du 11 septembre 1986, la ferme et la basse-cour ont été inscrites : façades et toitures de la maison d'habitation et du chenil, de la grange et de la charretterie, de l'étable, de l'écurie et de la boulangerie, de la maison du régisseur dite maison de l'Étang et du lavoir ; y sont également mentionnés le mur reliant l'écurie à l'étable, le mur d'entrée reliant la maison d'habitation à la grange, les murs du potager, le pressoir et son équipement, le mur reliant le pressoir au commun ouest du château ainsi que les façades et toitures de la porcherie.