Château de Castelnau-de-Lévis dans le Tarn

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château fort

Château de Castelnau-de-Lévis

  • Rue Cap del Castel
  • 81150 Castelnau-de-Lévis
Château de Castelnau-de-Lévis
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Château de Castelnau-de-Lévis
Crédit photo : Thenelaware - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XIIIe siècle

Patrimoine classé

Château (ruines) : classement par arrêté du 22 novembre 1909

Origine et histoire du Château de Castelnau-de-Lévis

Les ruines du château de Castelnau-de-Lévis s'élèvent sur le puy de Bonafous, au-dessus de la commune éponyme dans le département du Tarn. Au XIIIe siècle, alors que les villages voisins d'Albi étaient ruinés, le comte Raymond VII projeta la création d'une bastide et, en 1234, donna le puy à Sicard Ier pour y établir Castelnau ; la construction du château est datée de 1235. Le site forma un bastion avancé des possessions toulousaines au nord du Tarn face à la royauté installée au sud, et un village se développa au pied des murailles. En 1320 la seigneurie passa dans la maison de Lévis par mariage. Selon la tradition, le château était encore visible dans son ensemble au début du XIXe siècle, mais, vendu en 1818, il servit de carrière, ce qui explique son état de délabrement. Les vestiges conservés comprennent la porte d’entrée et la tour qui la flanquait, un bâtiment composé de plusieurs salles dont certaines portaient des peintures décoratives du XVIe siècle encore observables au début du XXe siècle, une tour rectangulaire renfermant un escalier, ainsi qu’une tour-logis du XVe siècle dominant la vallée du Tarn et la ville d’Albi. Une tour sur plan carré, haute de 35 mètres, est adossée à une tour demi‑circulaire ; elle comporte trois étages voûtés, chacun gardant la trace d’un plancher disparu. La tour demi‑circulaire abritait à chaque étage une loge de guetteurs. Le château adopte un plan triangulaire lié à la configuration topographique du piton. Des travaux de restauration partielle engagés depuis le début des années 1980 permettent de reconnaître les murs de l'enceinte haute ; de l'enceinte basse ne subsiste qu'une porte fortifiée. L'ensemble fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 22 novembre 1909.

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