Château de Céré à Saint-Hilaire-sur-Benaize dans l'Indre

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de Céré

  • Château de Céré
  • 36370 Saint-Hilaire-sur-Benaize
Propriété privée

Période

Moyen Age, XVe siècle, XVIIe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Oratoire et ses peintures murales : classement par arrêté du 12 avril 1923 ; Façades et toitures du château dans son ensemble, c'est-à-dire château médiéval et aile classique ; terrasse du château qui domine la rivière la Benaize, à l'Ouest ; façades et toitures du pavillon d'entrée, y compris celles de la maison du jardinier (cad. 1983 D 368) : inscription par arrêté du 12 janvier 1988

Origine et histoire du Château de Céré

Le château de Céré est situé sur la rive droite de la Benaize, à Saint-Hilaire-sur-Benaize dans l'Indre, en Centre-Val de Loire. Il s'agit d'une ancienne demeure féodale fortifiée dont la première mention remonte à 1390 et qui semble dater du XVe siècle. L'ensemble s'organise autour d'une cour : l'accès se fait par un porche dans-oeuvre ouvert dans les dépendances, et la cour est bordée au sud d'un jardin à la française du début du XXe siècle. Le corps de logis rectangulaire médiéval est cantonné de quatre tours cylindriques aux angles ; une tour d'escalier hors-oeuvre occupe le centre de la façade donnant sur la cour. Un pavillon de style classique, édifié entre la fin du XVIIe et le début du XVIIIe siècle, a été accolé à la façade sud, entre la tour ouest et la tour d'escalier. Une aile de deux étages avec toit brisé a également été ajoutée au XVIIe siècle. La tour du nord-est renferme un oratoire voûté qui conserve des peintures murales du XVIe siècle. Au XVIe siècle, la seigneurie de Céré passa par alliances successives aux familles de Valzergues, des Loubes de la Gâtevine puis aux Bridiers de Gardempes. Par alliance avec ces derniers, les Desmarquets firent l'acquisition du château au XVIIe siècle. Pendant la Révolution, le château fut vendu comme bien national à Benjamin Desmarquets ; en 1807 il fut ensuite vendu à Dupeiron de La Coste, directeur de la Monnaie. En 1863, un descendant de ce dernier légua sa fortune à son neveu, le général Baret de Rouvray ; la fille de celui-ci, Marguerite, épousa le comte Elzéar de Tristan et leurs descendants détiennent toujours le château. L'oratoire et ses peintures murales ont été classés parmi les monuments historiques par arrêté du 12 avril 1923, tandis que les façades et les toitures du château ont été inscrites par arrêté du 12 janvier 1988.

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