Château de Chassaigne

Crédit photo : Rilba - Sous licence Creative Commons

Propriété privée

Période

2e moitié XVe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Château, y compris la grille d'entrée et le portillon datés de 1789, la porte d'entrée au vantail clouté de la tourelle d'escalier et les éléments intérieurs suivants : galeries des premier et deuxième niveaux, cheminée du grand salon du rez-de-chaussée, chapelle du premier étage avec son décor, boudoir avec sa porte peinte et ses gypseries du XVIIIe siècle au premier étage, pièce lambrissée du deuxième étage (cad. ZX 02) : inscription par arrêté du 30 décembre 1988 - Château, en totalité, y compris les jardins avec leurs terrasses, bassins, fontaines et sol ainsi que la grille d'entrée et le portillon datés de 1789, la porte d'entrée au vantail clouté de la tourelle d'escalier, les éléments intérieurs suivants : galeries des premier et deuxième niveaux, cheminée du grand salon du rez-de-chaussée, chapelle du premier étage avec son décor, boudoir avec sa porte peinte et ses gypseries du XVIIIe siècle au premier étage, pièce lambrissée du deuxième étage (cad. ZX 02) : inscription par arrêté du 21 juin 1999

Origine et histoire du Château de Chassaigne

Le château de la Chassaigne se situe sur la commune de Thiers, dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Édifié à la fin du XVe siècle, il a fait l'objet de transformations au XVIIIe siècle. En 1728, le marquis de Simiane acheta le domaine, le fit restaurer et agrandit le parc. Pendant la Révolution, les propriétaires de l'époque, la famille Montmorin, firent abattre les tours du château. Au XXe siècle, l'édifice perdit une partie de ses boiseries et de ses collections, mais conserve de nombreux éléments architecturaux et décoratifs des XVe et XVIIIe siècles. La chapelle, située à une extrémité de la galerie, présente des peintures murales allant d'une œuvre gothique à trois peintures du XVIIIe siècle, ainsi que des vitraux du XIXe siècle. Une pièce du deuxième étage conserve des lambris d'époque Louis XIV. Le parc, conçu comme un ensemble de jardins à l'anglaise au XVIIIe siècle, est abandonné depuis le XIXe siècle, mais son ordonnancement archéologique — mouvements de terrain, terrasses, bassins — a été conservé. Ces vestiges paysagers servent de base à une restauration amorcée par les actuels propriétaires. Parmi les vues documentées figurent l'arrière du château, un couloir du premier étage et une partie de l'étang du jardin.