Château de Châteaubriant à Sainte-Gemmes-sur-Loire en Maine-et-Loire

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de Châteaubriant

  • 5 Chemin Haut de la Baumette
  • 49130 Sainte-Gemmes-sur-Loire
Propriété privée

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XIIe siècle
Construction initiale
XVe siècle
Construction initiale
XVIIe siècle
Transformation de la maison principale
XIXe siècle
Restauration et modifications
1988
Inscription au titre des monuments historiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures de la maison, de l'ensemble des communs ; ancienne chapelle, située dans l'aile sud des communs ; grille fermant la cour d'honneur ; pavillon octogonal de la terrasse ; glacière et temple périptère qui la couronne ; ensemble du parc et des jardins, y compris les murs de clôture et les portails de ferronnerie : inscription par arrêté du 10 mars 1988

Personnages clés

Gaspard van Breedenbeck Propriétaire du domaine au XVIIIe siècle
Darlus de Montclerc Acheteur du domaine en 1769
Bardoul de la Bigottière Architecte qui transforma le domaine au XVIIIe siècle
Léonard Joseph d'Andigné de Beauregard Propriétaire en 1842
Jean-Adrien Mercier Résident du château au XIXe siècle
Sylvie Mercier Daughter of Jean-Adrien Mercier, current owner

Origine et histoire du Château de Châteaubriant

Le domaine de Châteaubriant est un château fort situé à Sainte-Gemmes-sur-Loire, dans le département de Maine-et-Loire, à la limite de la commune d'Angers et dominant la Maine. Clos de murs, il se signale depuis la route par deux grilles ouvragées qui laissent apercevoir la vaste maison d'habitation. Une travée de fenêtres au nord rompt la symétrie de la façade et correspond à un escalier à balustres en bois du XVIIe siècle. Les façades, ordonnancées et couronnées d'un fronton, s'accompagnent de toitures aux volumes complexes et de chaînages de pierre jouant sur le crépi, caractéristiques d'une architecture provinciale du XVIIIe siècle. À l'est, une allée bordée par les communs, parmi lesquels l'orangerie et la chapelle, conduit à un jardin potager, à un verger et à une faisanderie. À l'ouest, une pelouse qui remplace l'ancien potager se termine par un pavillon octogonal. Le parc paysager de sept hectares, parcouru au sud d'allées curvilignes, comprend un temple sur glacière et, au centre, une pièce d'eau.

Le fief a pris son nom de la famille de Châteaubriant, propriétaire de la terre au XIIe siècle. Les propriétaires des siècles suivants ont entrepris des transformations successives de la maison principale. Au XVIIIe siècle, le domaine revint à la veuve de Gaspard van Breedenbeck, qui exploitait des plantations de canne à sucre aux Antilles et fit établir une raffinerie de sucre dans la Doutre à la demande de Colbert. En 1769, Darlus de Montclerc acquit le domaine et confia sa transformation à l'architecte angevin Bardoul de la Bigottière, auteur notamment du château de Pignerolles et des hôtels de Livois, de Lantivy-Chemellier et de la Besnardière (détruite en 1893). Au XIXe siècle, plusieurs propriétaires se succédèrent et apportèrent des modifications, parmi lesquels le vicomte Léonard Joseph d'Andigné de Beauregard en 1842, les Lainé-Laroche en 1864 et la famille Cointreau en 1898. Le château fut acheté par Edouard Cointreau en 1898 et servit de résidence d'été à la famille ; l'affichiste et aquarelliste Jean-Adrien Mercier y résida jusqu'à sa mort. Il appartient désormais à sa fille Sylvie Mercier, aquarelliste. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1988.

Liens externes