Château de Chennebrun dans l'Eure

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château de style Classique

Château de Chennebrun

  • 4 Rue de la Justice
  • 27820 Chennebrun
Château de Chennebrun
Château de Chennebrun
Château de Chennebrun
Crédit photo : Giogo - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Façades, toitures, gros oeuvre et caves du château ; vieux château en totalité, y compris l'ensemble lambrissé de l'étage et les vestiges archéologiques situés sur la parcelle 233 ; façades, toitures et escalier intérieur sud de la maison du régisseur ; serre et colombier ; parc, y compris son enceinte et le mur du clos à l'est de l'église, à l'exclusion des portions incluses dans des habitations ; potager, y compris son mur d'enceinte et l'appentis de la parcelle 27 (cad. B 2 à 6, 8, 9, 11, 13, 14, 27 à 30, 233) : inscription par arrêté du 29 septembre 1994

Origine et histoire du Château de Chennebrun

Le domaine de Chennebrun, situé sur la commune de Chennebrun dans le sud du département de l'Eure, en Normandie, se dresse au nord du bourg sur un coteau dominant la vallée de l'Avre, en région naturelle du Perche. Le site fut occupé dès le XIIe siècle par une forteresse placée sur la frontière entre le duché de Normandie et le royaume de France, frontière alors matérialisée par la vallée de l'Avre, puis perdit son importance à la fin du XIIIe siècle après le rattachement de la Normandie à la France. Les caves voûtées conservées sous le bâtiment actuel remontent au XIVe ou au XVe siècle et témoignent de cette origine médiévale. Le château tel qu'on le voit aujourd'hui a été édifié au milieu du XVIIIe siècle, vers 1750-1765, et fut appelé "Grande maison carré des champs" par Madame de Laval-Montmorency qui le fit aménager pour se retirer des fastes de la cour. À l'étage, une pièce lambrissée sert de chartrier. La maison du régisseur et un colombier circulaire datent de la fin du XVIIIe siècle, tandis qu'une serre maçonnée en briques a été ajoutée au XIXe siècle. L'architecture associe façades de briques et moellons, enduits ou laissés à nu, rehaussés de frontons et de corniches, et intègre les caves médiévales voûtées dans son gros œuvre. Le château est entouré d'un parc boisé où subsistent quelques tours et courtines de l'enceinte médiévale. Le domaine fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 29 septembre 1994 ; cette protection concerne les façades, les toitures, le gros œuvre et les caves du château, le vieux château dans son ensemble y compris l'ensemble lambrissé de l'étage et les vestiges archéologiques, ainsi que les façades, les toitures et l'escalier intérieur sud de la maison du régisseur. Sont également inscrites la serre et le colombier, le parc avec son enceinte et le mur du clos à l'est de l'église (à l'exclusion des portions incluses dans des habitations), ainsi que le potager avec son mur d'enceinte, sa pièce d'eau et l'appentis.

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