Rebâtissement du château XIIIe siècle (≈ 1350)
Le château est rebâti entre 1271 et 1272 sous l’abbé Amédée de Roussillon.
XVe siècle
Agrandissement et développement
Agrandissement et développement XVe siècle (≈ 1550)
Agrandissement du château et ajout de deux corps de logis.
XIXe siècle
Restauration néo-gothique
Restauration néo-gothique XIXe siècle (≈ 1865)
Restauration du château dans le goût néo-gothique et aménagement d’un jardin de rocaille.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Les parcelles B 103, 106 et 1475 et le château, y compris le logis, sur lesquelles ils se situent : inscription par arrêté du 6 septembre 2004
Personnages clés
Amédée de Roussillon
Abbé responsable du rebâtissement du château au XIIIe siècle.
Victor Durand
Décorateur ayant réhabilité les bâtiments et dessiné un nouveau jardin en 1971.
Origine et histoire du Château de Chessy
Le château de Chessy, situé sur la commune éponyme dans le Rhône, présente des origines médiévales. Ses premières fondations remontent au XIIe siècle ; il a été rebâti au XIIIe siècle, entre 1271 et 1272, sous l’abbé Amédée de Roussillon. Agrandi à la fin du XVe siècle, il s’est développé ensuite par deux corps de logis élevés aux XVe–XVIe siècles en dehors de l’enceinte primitive. Les guerres de Religion et l’incurie des abbés commendataires ont contribué à sa ruine. Dès la Révolution, l’emprise de l’enceinte du XIIIe siècle avait été transformée en jardin. Au XIXe siècle, l’ensemble a fait l’objet d’une restauration dans le goût néo-gothique et l’aménagement d’un jardin de rocaille, dont subsistent notamment une petite grotte artificielle. Des travaux et aménagements des XIXe et XXe siècles ont notamment livré une salle de réception néo-gothique dotée d’une cheminée monumentale, de boiseries, d’un papier peint, d’un vitrail et d’une porte du XVe siècle « médiévalisée ». En 1971, le décorateur Vital-Durand a réhabilité les bâtiments et dessiné un nouveau jardin jouant sur les masses végétales. Le plan primitif comprenait une enceinte quadrangulaire flanquée d’un donjon cylindrique ; le site conserve aujourd’hui le gros donjon en bel appareil et des vestiges de l’enceinte avec sa porte fortifiée. Il constitue le plus ancien exemple lyonnais connu de fortification talutée équipée de grandes archères, marquant un stade défensif spécifique. Le château fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 6 septembre 2004.