Château de Chessy dans le Rhône

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château fort

Château de Chessy

  • Montée du Château
  • 69380 Chessy
Château de Chessy
Château de Chessy
Château de Chessy
Crédit photo : moi-même - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XIIIe siècle
Rebâtissement du château
XVe siècle
Agrandissement et développement
XIXe siècle
Restauration néo-gothique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Les parcelles B 103, 106 et 1475 et le château, y compris le logis, sur lesquelles ils se situent : inscription par arrêté du 6 septembre 2004

Personnages clés

Amédée de Roussillon Abbé responsable du rebâtissement du château au XIIIe siècle.
Victor Durand Décorateur ayant réhabilité les bâtiments et dessiné un nouveau jardin en 1971.

Origine et histoire du Château de Chessy

Le château de Chessy, situé sur la commune éponyme dans le Rhône, présente des origines médiévales. Ses premières fondations remontent au XIIe siècle ; il a été rebâti au XIIIe siècle, entre 1271 et 1272, sous l’abbé Amédée de Roussillon. Agrandi à la fin du XVe siècle, il s’est développé ensuite par deux corps de logis élevés aux XVe–XVIe siècles en dehors de l’enceinte primitive. Les guerres de Religion et l’incurie des abbés commendataires ont contribué à sa ruine. Dès la Révolution, l’emprise de l’enceinte du XIIIe siècle avait été transformée en jardin. Au XIXe siècle, l’ensemble a fait l’objet d’une restauration dans le goût néo-gothique et l’aménagement d’un jardin de rocaille, dont subsistent notamment une petite grotte artificielle. Des travaux et aménagements des XIXe et XXe siècles ont notamment livré une salle de réception néo-gothique dotée d’une cheminée monumentale, de boiseries, d’un papier peint, d’un vitrail et d’une porte du XVe siècle « médiévalisée ». En 1971, le décorateur Vital-Durand a réhabilité les bâtiments et dessiné un nouveau jardin jouant sur les masses végétales. Le plan primitif comprenait une enceinte quadrangulaire flanquée d’un donjon cylindrique ; le site conserve aujourd’hui le gros donjon en bel appareil et des vestiges de l’enceinte avec sa porte fortifiée. Il constitue le plus ancien exemple lyonnais connu de fortification talutée équipée de grandes archères, marquant un stade défensif spécifique. Le château fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 6 septembre 2004.

Liens externes