Château de Clayes-Palys en Ille-et-Vilaine

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château

Château de Clayes-Palys

  • Le Château
  • 35590 Clayes
Crédit photo : Pymouss - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

3e quart XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Château de Clayes-Palys (cad. A 348) : inscription par arrêté du 8 février 1965

Origine et histoire du Château de Clayes-Palys

La seigneurie de Clayes existait déjà en 1266 ; elle appartenait en partie aux moines de l'abbaye de Saint‑Mélaine et aux héritiers de Raoul de Clays. L'édifice actuel a été construit entre 1750 et 1765, à la place d'un manoir primitif dont quelques éléments subsistent dans les bâtiments de communs. Il a été élevé pour Madeleine Nicolas de Clayes et son époux François Marie de la Bourdonnaye et fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis 1965. De plan rectangulaire, le logis comprend un rez‑de‑chaussée surélevé accessible par quelques marches, un étage et un comble ; des pavillons interrompent la façade et encadrent l'entrée. Un escalier orné d'une rampe en fer forgé dessert les étages, et le vestibule conserve la sculpture de Falconet, L'Amour vainqueur, commandée par Louis XV pour Mme de Pompadour. Au début du XIXe siècle, la propriété appartenait à la petite‑fille des premiers propriétaires, la vicomtesse d'Allonville, qui fit remanier l'ensemble, notamment en couvrant les pavillons latéraux de toitures en carène. Des dessins aquarellés conservés au château, réalisés au début du XIXe siècle, témoignent de son état à cette époque. La famille du Palys devint propriétaire au cours du deuxième quart du XIXe siècle ; les travaux de cette période concernèrent surtout les communs. La ferme de la Porte, à l'ouest du logis, fut détruite ; le pigeonnier‑pavillon au sud‑ouest de la cour bordée de douves fut abattu, de même que son pendant au sud‑est, détruit par madame d'Allonville après 1818. Le cadastre de 1843 représente pour l'essentiel ces bâtiments, dont l'un a été rasé depuis. Au nord‑est du quadrilatère formant le jardin, l'ancien pavillon utilisé comme orangerie a également disparu. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, de nouveaux communs furent édifiés : une buanderie bordant la clôture au sud‑ouest, reconnaissable à sa tour hors‑œuvre, et à l'est plusieurs bâtiments formant une petite ferme. Au début du XXe siècle, le logis a été agrandi côté nord par une avancée destinée à abriter une nouvelle cuisine. Le parc conserve par ailleurs des éléments sculptés provenant de l'ancienne église paroissiale de Saint‑Coulomb.

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