Château de Commune à Martigny-le-Comte en Saône-et-Loire

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château fort

Château de Commune

  • Commune
  • 71220 Martigny-le-Comte
Château de Commune
Château de Commune
Crédit photo : Laura05.1985 - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

limite XIIIe siècle XIVe siècle

Patrimoine classé

Le château en totalité, avec son assiette d'implantation, ses fossés, l'emprise de l'ancien étang, les sols environnants tels que teintés en jaune sur le plan annexé à l'arrêté et le colombier (cad. D 167, 171 à 174, 1025, 1050) : classement par arrêté du 1er octobre 2012

Origine et histoire du Château de Commune

Le château de Comune est situé à Martigny-le-Comte (Saône-et-Loire), au hameau de Commune. Il est mentionné pour la première fois en 1316 et a été abandonné au XVIIe siècle. Il ne subsiste que l'enceinte, un quadrilatère irrégulier cantonné de trois tours rondes, beaucoup plus hautes que les courtines, et d'une tour carrée qui fut probablement le donjon, lequel abrite une cave voûtée. L'ensemble, vraisemblablement bâti au XIIIe siècle, était autrefois entouré de fossés aujourd'hui comblés. De premières fortifications remontent vraisemblablement au Xe siècle. En 1316, les textes mentionnent une maison forte tenue par Guillaume de Commune. En 1368, Agnès de Commune apporta la maison en dot à Guillaume du Bois, seigneur de la Tour du Bost. Le passage des troupes de Louis XI en 1477 a peut‑être réduit le château à son état actuel. Au milieu du XVIe siècle, il échoit par mariage à Claude de Damas, puis fut confisqué au profit de Nicolas Rolin. Au XVIIe siècle, le fief fut définitivement réuni à celui de Martigny ; le château, abandonné, passa ensuite aux La Guiche. À la fin du XVIIIe siècle, il fut acquis par Louis Hercule Timoléon de Cossé‑Brissac, commandant en chef de la Garde constitutionnelle du roi. Aujourd'hui, le château est une propriété privée appartenant au cultivateur qui possède le pré sur lequel il a été construit et ne se visite pas. Depuis 2002, le château, le colombier, les fossés et l'ensemble du terrain sont inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Pour approfondir, on peut consulter J.-G. Bulliot, « La tour du Bost », dans les Mémoires de la Société éduenne (tomes 28, 29, 31 et 33), disponibles sur Gallica.

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