Construction du château 1745-1787 (≈ 1766)
Période de construction du château par Louis-Gabriel Aymonet de Contréglise.
Avril 1789
Révolte au château
Révolte au château Avril 1789 (≈ 1789)
Une révolte s'y déroula, marquant un événement important avant la Révolution.
1792
Vente comme bien national
Vente comme bien national 1792 (≈ 1792)
Le château fut vendu comme bien national pendant la Révolution française.
2e moitié XIXe siècle
Transformation du logis
Transformation du logis 2e moitié XIXe siècle (≈ 1865)
Le corps de logis a été transformé avec des réfections et des décors peints.
2011
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 2011 (≈ 2011)
Le château a été inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Le corps de logis et l'escalier extérieur, en totalité (cad. B 1302) : inscription par arrêté du 4 août 2011
Personnages clés
Louis-Gabriel Aymonet de Contréglise
Capitaine de cavalerie et chevalier de Saint-Louis, constructeur du château.
Origine et histoire du Château de Contréglise
Le château de Contréglise est situé sur la commune de Contréglise, dans le département de la Haute‑Saône. Il a été construit entre 1745 et 1787 par Louis‑Gabriel Aymonet de Contréglise, capitaine de cavalerie et chevalier de Saint‑Louis. Une révolte s’y déroula en avril 1789 et l’édifice fut vendu comme bien national en 1792. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le corps de logis a été transformé : réfection des enduits extérieurs et création de décors peints dans plusieurs pièces. Intégré à une exploitation agricole, le logis a perdu plusieurs éléments de second œuvre. Le bâtiment principal, de plan rectangulaire et coiffé d’un toit à croupes, comprend un soubassement, un rez‑de‑chaussée, un demi‑étage et un comble ; sa façade est percée de baies rectangulaires. Il se situe entre une cour, d’anciens communs et une prairie au sud. L’ensemble constitue un exemple de maison de plaisance du XVIIIe siècle. L’édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 2011.