Château de Cormatin en Saône-et-Loire

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château de style Renaissance

Château de Cormatin

  • Rue du Bief 
  • 71460 Cormatin
Château de Cormatin
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Château de Cormatin
Crédit photo : Michal Osmenda - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Patrimoine classé

Château : classement par liste de 1862 et par arrêté du 2 février 1903 . Parties suivantes des jardins : canal, terre-plein, miroir d'eau, douves et mur de clôture (cad. AC 272, 84, 86, 87) : inscription par arrêté du 19 janvier 1995 ; Les communs, la maison du gardien et les jardins du château, en totalité, notamment le canal, le terre-plein, le miroir, les installations hydrauliques, la statue de la République, les ponts et le mur de clôture avec son portail (cad. AC 79, 80, 81, 84, 86, 87, 89, 272 et 273) : inscription par arrêté du 9 avril 2019

Origine et histoire du Château de Cormatin

Le château de Cormatin se situe sur une île de la Grosne, dans la commune de Cormatin (Saône-et-Loire). Construit au début du XVIIe siècle, il présente un style Renaissance traité avec des éléments d'aspect militaire et conserve des détails d'origine rares, notamment son escalier et la décoration de certaines pièces. Il abrite des lambris peints et quatre panneaux de vitraux du XIIIe siècle provenant de la Sainte-Chapelle de Paris. Le château est classé monument historique (1862 et 1903) et diverses parties du parc ont été inscrites en 2019 ; il appartient à une propriété privée ouverte au public. L'édifice subsistant encadre une cour d'honneur : un corps de logis principal et une aile en retour d'équerre. Trois angles extérieurs sont flanqués de pavillons demi-hors-œuvre, eux-mêmes pourvus de tourelles en saillie sans vocation défensive. Le corps de logis s'ouvre sur la cour par une porte inscrite dans une travée dorique, couronnée d'un édicule et surmontée d'un fronton encadrant un buste décapité ; on y accède par un perron de cinq marches. L'aile en retour présente une porte encadrée de pilastres ioniques et le centre de la façade occidentale est marqué par un avant-corps d'une travée. Au milieu de l'aile nord se trouve l'escalier à cage vide, le plus ancien de ce type conservé en France. Au rez-de-chaussée, des appartements comme ceux de la Marquise d'Uxelles ont conservé cheminées en bois sculpté, lambris encadrant des panneaux de cuir de Cordoue et plafonds à la française délicatement peints. Le mobilier et des tableaux — attribués notamment à Claude Gellée, Lesueur, Mignard, Nattier, Rigaud, Van de Velde et Velasquez — complètent ces décors. Parmi les plafonds remarquables figurent celui "à ciel" du cabinet des curiosités et le cabinet Sainte-Cécile, dont le lapis-lazuli et les dorures amplifient le reflet des bougies. Le domaine comprend un parc de douze hectares, avec parterres fleuris, un grand labyrinthe de buis organisé autour d'un pavillon central et un potager à l'ancienne. La recréation des jardins a été conduite entre 1990 et 1993, le labyrinthe étant aménagé en 1991 ; la coupole en fer forgé du pavillon, œuvre de Michel et J.-Y. Bouillot, date de 1990. Un jardin ordonné existait dès 1620, il fut simplifié au début du XVIIIe siècle, paysagé vers 1785 avec des arbres rapportés d'Amérique par Pierre Desoteux, puis détruit vers 1815 et recréé à partir de 1990. Les éléments inscrits en 1995 puis étendus en 2019 comprennent une partie des jardins, les douves, le terre-plein, le canal, le miroir d'eau, les communs, la maison du gardien et le mur de clôture. Le château a accueilli de nombreux propriétaires et personnages historiques : la famille du Blé au XIIIe siècle, Antoine du Blé d'Uxelles qui entreprit la construction au début du XVIIe siècle, puis Jacques du Blé qui fit décorer l'intérieur et constituer une importante collection de tableaux. Louis XIII et le cardinal de Richelieu séjournèrent au château lors de la nuit du 5 au 6 février 1629. Au début du XIXe siècle, l'aile méridionale fut transformée en manufacture d'indiennes, opération qui entraîna la démolition d'un bâtiment porteur. Le XIXe siècle voit aussi la fréquentation du poète Lamartine et la naissance au château de Léon de Pierreclau en 1813 ; au XXe siècle Raoul Gunsbourg acquit le domaine en 1898, l'aménagea et organisa des représentations lyriques dans les jardins. Le château changea plusieurs fois de propriétaires au XXe siècle ; il fut vendu en 1925 puis restauré à partir de 1980 par Marc Simonet-Lenglart, Pierre Almendros et Anne-Marie Joly, qui en sont aujourd'hui les propriétaires. Le président François Mitterrand y fit des passages réguliers à partir de 1981. Le château fait partie depuis une vingtaine d'années de "La Route des châteaux en Bourgogne du Sud", qui rassemble quatorze lieux d'exception ouverts au public. Il est accessible par la ligne n°7 du réseau Buscéphale. Le site a servi de lieu de tournage pour l'émission Secrets d'Histoire consacrée à Marie de Médicis, diffusée le 19 juillet 2018 sur France 2. Les aménagements visibles incluent une allée menant à la basse-cour, une passerelle, la cour d'honneur, le potager, le "Tapis vert", des sculptures sur buis, de petits bassins, le labyrinthe et l'escalier central, ainsi que des pièces remarquables comme le cabinet Sainte-Cécile.

Liens externes

Equipements et Détails

  • Animaux non admis
  • Guide
  • Guide conférencier
  • Parking à proximité