Château de Cormes à Saint-Cyr-en-Val dans le Loiret

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château de style Renaissance

Château de Cormes

  • Rue de Cormes
  • 45590 Saint-Cyr-en-Val
Crédit photo : Antonio d'Orleans - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1300
1400
1500
1600
1700
2000
1275
Première mention écrite
1436
Résistance de Pierre Grossetête
XIVe siècle
Démantèlement du château
1er quart XVIe siècle
Construction du château actuel
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures du château à l'exception de l'adjonction du 19s ; les deux colombiers et les douves (cad. E 200) : inscription par arrêté du 27 octobre 1971

Personnages clés

Jean Barat Propriétaire du château après son achat.
Philippe Grossetête Vicomte d'Orléans et propriétaire du château.
Pierre Grossetête Dernier propriétaire résistant avant la vente forcée.
Pierre de Fonteuil Devenu seigneur de Cormes en 1448.
Pierre de Briçonnet Membre de la famille ayant fait construire le château actuel.
Thomas Boyer Architecte de Chenonceau et gendre de la famille Briçonnet.

Origine et histoire du Château de Cormes

Le premier document mentionnant le château date de 1275. L'édifice est démantelé au cours de la guerre de Cent Ans. Vendu à Jean Barat puis à Philippe Grossetête, vicomte d'Orléans, il revient ensuite à Nicolas Grossetête puis à son fils Pierre. Sommé de vendre pour une dette de trente-deux écus, Pierre ferma son pont-levis et résista aux représentants de l'autorité royale jusqu'au 8 novembre 1436, date à laquelle la loi prit le dessus. En 1448, Pierre de Fonteuil devient seigneur de Cormes, puis la seigneurie passe successivement à Jean de Bar, Robert de Caumont et Étienne de Foville avant d'échoir à la famille Briçonnet. De 1466 à 1700, cinq Pierre de Briçonnet se succèdent ; ils démolissent les restes de l'ancien château fort et font édifier le château actuel au début de la Renaissance. Une fille de la famille Briçonnet épouse Thomas Boyer, architecte de Chenonceau. En 1784, le domaine devient la propriété de monsieur de Montaudoin ; un peu plus d'un siècle plus tard, il passe par mariage à la famille de Tristan.

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